Bâtons à message / Tshissinuatshitakana
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Joséphine Bacon
Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal en 2010
Dans la sélection des 12 premiers recueils de poésie remarqués de 2018,
Les librairesCet ouvrage bilingue (français et innu-aimun) est une invitation au dialogue. Bâtons à message fait référence à un ensemble de repères qui permettent aux nomades de s’orienter à l’intérieur des terres et de retrouver leur voie/voix. Également poétique de la relation, l’ouvrage est fondé sur l’entraide, la solidarité et le partage, nécessaires à la survie du peuple innu.
Je me suis faite belle
pour qu’on remarque
la moelle de mes os
survivante d’un récit
qu’on ne raconte pas.La poésie de Joséphine Bacon, simple et belle, est hommage au territoire, aux ancêtres et à la langue innu-aimun. Cette poésie-témoignage recoupe l’histoire dans ses zones les plus inédites. Une vision cosmogonique qui nous plonge dans l’intensité de la parole des aînés: l’itinéraire des porteurs de rêves et de visions, les horizons des femmes guides, le courage des hommes chasseurs, les enfants garants de la continuité du voyage et les arbres, infatigables témoins de la route.
Née en 1947, Joséphine Bacon est amérindienne, innue de Betsiamites. Poète et réalisatrice, elle vit à Montréal. Elle est l’auteure d’une œuvre poétique d’une grande puissance saluée dans le monde entier.
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Poésie 978-2-9237-1309-0 15$ 144 pages
19 mai 2009 (Québec)
Disponible en version papier et numérique
Ce que la presse en a dit
Joséphine Bacon, poète, auteure et cinéaste innue, est une figure incontournable de la culture autochtone au Québec. Elle nous présente son premier recueil de poésie.
Patrick Masbourian, Radio-Canada/Vous êtes ici
À la manière d’un déchirant chant tzigane ou encore d’un vibrant gospel, Bacon traduit la disparition de la culture des Premières Nations dans cette série de Bâtons à messages. Une oeuvre bilingue (en français et en innu) que l’on attendait avec impatience.
Jade Bérubé, La Presse
À la lecture de ces poèmes, on a l’impression que notre vie se recentre dans l’essentiel, dans le spirituel. Cette auteure est le pont le plus merveilleux entre la culture amérindienne et les Blancs; elle nous permet d’entrer en contact de façon profonde avec cette culture.
Jean Fugère, Radio-Canada/Pourquoi pas dimanche
Un beau recueil de Joséphine Bacon » édité » habilement par Laure Morali.
Mario Cloutier, La Presse
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