Rentrée littéraire de Mémoire d’encrier 2015
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Roman
Manhattan Blues
Jean-Claude Charles
C’est un livre magnifique. L’histoire d’amour est bouleversante. Jean-Claude Charles est sans doute un romancier, vrai, grand.
— Marguerite Duras
C’est drôle, émouvant et ça vibre au rythme de ces années 1980 où Basquiat a surgi alors que Madonna débutait dans une boîte du Village. On lira Manhattan Blues, le roman d’amour que Spike Lee et Woody Allen auraient dû réaliser ensemble.
— Dany Laferrière
de l’Académie françaiseEN LIBRAIRIE LE 15 SEPTEMBRE 2015
Le jour de l’émancipation
Wayne Grady
Traduit de l’anglais par Caroline Lavoie
Un roman magistral sur les relations interraciales, le déni et les idées reçues, et leur impact sur trois générations.
— Telegraph-JournalEn 1945, Jack, issu d’une famille pauvre et noire de l’Ontario, arrive à se faire passer pour Blanc. Débarqué à Terre-Neuve dans un contingent de la marine canadienne, il rencontre Vivian, qu’il séduit par ses talents de musicien. Celle-ci découvrira-t-elle sa véritable identité? Ce roman aborde des thèmes profondément humains, la famille, l’amour et le racisme, à une époque où le Canada vit de grands changements, à la fin de la Deuxième Guerre mondiale.
EN LIBRAIRIE LE 29 SEPTEMBRE 2015
Le parfum de Nour
Yara El-Ghadban
Arômes. Sensualité. Mystère. Le parfum de Nour raconte la fable de l’exil, de l’amour, de la guerre. Seule la passion sauvera Nour, Leila et Bennett des fantômes qui les tourmentent. Écriture d’une rare musicalité où se jouent l’audace et la tendresse. Ce roman évoque les déchirures qui grandissent l’existence.
À Londres, ma voisine cuisinait. Je lisais la poésie de Mahmoud Darwich et je pensais au sort de la Palestine, enveloppée dans l’odeur de ces mets flottant dans le couloir. J’écrivais avec ces fragrances alors que Gaza était sous les bombes. Le roman est né de ces moments de bonheur et d’horreur où la vie enlace la mort.
EN LIBRAIRIE LE 22 SEPTEMBRE 2015
De glace et d’ombre
H. Nigel Thomas
Traduit de l’anglais par Christophe Bernard
C’est par les yeux du jeune Pedro qu’on découvre Isabella, une île imaginaire des Caraïbes, foisonnante de récits et de personnages hauts en couleurs. Un récit dur et lucide sous le signe du dépaysement, de l’incertitude et de l’inégalité, au cœur d’une société aux promesses trahies où découverte et perte de soi coïncident inexorablement.
Inspiré de mon expérience en tant que professeur dans une école secondaire de Montréal, ce roman fut une tentative de ma part d’explorer certains mensonges que la réalité cache.
Essai
Haïti. De la dictature à la démocratie?
Sous la direction de Bérard Cénatus, Stéphane Douailler, Michèle Duvivier Pierre-Louis et Étienne Tassin | Préface d’Étienne Balibar
Haïti. De la dictature à la démocratie? offre la parole à une trentaine de chercheurs et militants. Entre transition, mémoire, justice, cet ouvrage invoque l’urgence de réfléchir à l’avenir d’Haïti.
Collaborateurs: Laënnec Hurbon, Vertus Saint Louis, Lewis A. Clormeus, Jhon Picard Byron, Wien Weibert Arthus, Jean-Joseph Exumé, Odonel Pierre-Louis, Diogo Sardinha, Maria Freier, Marie Marguerite B. Clérié, Sabine Lamour, Jerry Michel, Franklin Midy, Danièle Magloire, Marcelo Raffin, Lucas Martin, Dominic Voisard, Frédéric Gérald Chéry, Jean Waddimir Gustinvil, Christophe David, Jacky Dahomay…
Haïti. L’Occupation américaine de 1915
Max U. Duvivier | Préface de Michèle Duvivier Pierre-Louis
Max U. Duvivier (1917-2002), héritier des archives personnelles de son père Ulrick Duvivier (1867-1932), le dernier ministre des relations extérieures juste avant l’Occupation américaine de 1915, tenait à rendre publiques trois études sur cet épisode de la grande blessure qui s’étend de 1915 à 1930.
La présente édition marque l’année du centenaire de l’Occupation américaine et est enrichie d’une préface de Michèle Duvivier Pierre-Louis, d’extraits de documents d’archives, de photographies historiques et d’une bibliographie additionnelle.
EN LIBRAIRIE LE 27 OCTOBRE 2015
Cadastres
Et me voici soudain en train de refaire le monde
Nicole Brossard
Nicole Brossard pose un regard singulier sur la traduction, ses résonances vibratoires, en explorant diverses approches du texte traduit. Libre, beau et puissant, Et me voici soudain en train de refaire le monde éclate catégories, formes et registres.
J’ai toujours été fascinée par la traduction parce qu’elle témoigne de la complexité du sens qui engendre notre relation au monde, à autrui et à l’usage même que nous faisons de ce grand ensemble sonore et écrit que nous appelons notre langue.
EN LIBRAIRIE LE 14 OCTOBRE 2015
Poésie
Naître si mourir
Hyam Yared
À travers une poésie forte, brutale, Hyam Yared évoque la naissance, la mort, le corps dans toute sa trivialité, rejetant l’organisme lorsqu’il se fait uniquement reproducteur au profit d’une analyse du rapport aux orifices, à la chair. Une distanciation entre corps et âme qui teinte d’une froideur clinique l’évocation du vide. À travers ces cris de détresse, c’est la solitude qui se retrouve ici brandie pour exposer ce corps qui ne sert plus à rien ou qui, au contraire, est le repaire ultime d’une exploration sans bornes qui donne, peut-être, l’illusion d’exister.
— Sahkti
Tu bandes où l’infini me tue. Retire ta plaie de mon visage. Les rivières meurent
les jambes ouvertes
EN LIBRAIRIE LE 6 OCTOBRE 2015
Je suis la fille du baobab brûlé
Rodney Saint-Éloi
Je suis la fille du baobab brûlé métisse voix, routes et identités. D’un bout à l’autre, résonne d’une coulée cette parole libérée des miroirs et des compromis. La fille du baobab cherche son visage, son corps et son chemin dans le déferlement d’une écriture sans concession.
J’ai des allumettes sous ma culotte
Le ciel est trop grand pour les mathématiques
Je marche avec mes rêves en bandoulière
J’ai brûlé les arbres du ciel
J’ai brisé les tables de la Loi
Je suis impie et belle
Dans la convulsion du songe
Ma disgrâce n’a pas de portEN LIBRAIRIE LE 29 SEPTEMBRE 2015
Bras-du-Nord
Jean Désy et Normand Génois
C’est la nature vivante qui a écrit ce recueil. La vie sauvage nous a tenu la main, l’a guidée sur le blanc des pages et de la neige, sur le bleu du ciel et de l’encre. Nous avons voulu nos textes ruisseaux enchevêtrés, branches entrelacées, rêves au fond du temps, mirages en surimpression. Nous savions nos écritures proches l’une de l’autre, nous les avons bouvetées, aboutées, marouflées.
Bras-du-Nord ces airs d’Orénoque d’Amazone
L’âme est un lieu semblable plein de vides
de chuchotements à déchiffrer
mille secrets terrés dans l’ombre
dessins rupestresEN LIBRAIRIE LE 15 SEPTEMBRE 2015
Chronique
Les échos de la mémoire. Une enfance palestinienne à Jérusalem
Issa J. Boullata | Postface de Yara El-Ghadban
Traduit de l’anglais par Chantal Ringuet
Cet ouvrage, véritable lettre d’amour à Jérusalem, pose un regard singulier sur la ville. C’était avant le déracinement des Palestiniens de 1948, où se côtoyaient harmonieusement toutes les confessions. C’était avant la tempête politique.
Ces récits dressent le portrait du garçon que j’étais dans les années 1930-1940, et racontent des événements dont j’ai été le témoin, et l’histoire des gens ayant croisé mon chemin. Tous ils décrivent cette ville que j’ai aimée d’un amour infini.
EN LIBRAIRIE LE 14 OCTOBRE 2015
HIVER 2016
Roman
- Bamboola Bamboche de Jean-Claude Charles
- Sainte dérive des cochons de Jean-Claude Charles
- Le bar des Amériques d’Alfred Alexandre
- Le vieux qui aimait les arbres de Monique Durand
- Une femme à la mer de Franz Benjamin
- Nuit albinos de Gary Victor
Essai
- Une place au soleil : Haïti, les Haïtiens et la refondation du Québec de Sean Mills
- Sur Fanon, collectif
Poésie
- Rose-pirogue de Julien Delmaire
- Femmes rapaillées, collectif sous la direction de Ouanessa Younsi et Isabelle Forest
- Bleuets et abricots de Natasha Kanapé Fontaine
- Congo d’Alain Mabanckou
- Nous sommes les rêveurs de Rita Joe. Traduit de l’anglais par Sophie Lavoie
Chronique
- Abcès d’origine de Simon Harel
- Vu de Port-au-Prince. Scènes de la vie culturelle de Valérie Marin La Meslée | Photos de Barnabas Dieudonné, Fabienne Douce, Casimir Veillard | Accompagnés par Roberto Stephenson
Renseignements :
Camille Robitaille, relationniste, Mémoire d’encrier
relations@memoiredencrier.com; Tél. : 514 989-1491
Mercredi 7 octobre
Joignez-vous à plus de cinquante écrivaines et écrivains pour la plus grande fête littéraire de la rentrée, le mercredi 7 octobre à La maison des écrivains (Montréal).
Au programme : Lectures, performances, animations, lancement collectif, danse, musique, chant, cocktail soleil-rhum-couleurs, buffet créole et arabe.
Dès 18 h, la soirée se poursuit jusqu’au bout du petit matin. Célébrons la diversité et le vivre-ensemble. Nous sommes déterminés à lire le monde AUTREMENT pour que les imaginaires se côtoient afin de repousser les ressentiments, les peurs et les replis… Nous allons ensemble ouvrir la parole à la mesure des espérances.
La Maison des écrivains (3492, avenue Laval, Montréal) Métro Sherbrooke
Maisons des écrivains • UNEQ • 3492 avenue Laval, Montréal
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