Le parfum de Nour
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Yara El-Ghadban
Arômes. Sensualité. Mystère. Le parfum de Nour raconte la fable de l’exil, de l’amour, de la guerre. Seule la passion sauvera Nour, Leila et Bennett des fantômes qui les tourmentent. Écriture d’une rare musicalité où se jouent l’audace et la tendresse. Ce roman évoque les déchirures qui grandissent l’existence.
À Londres, ma voisine cuisinait. Je lisais la poésie de Mahmoud Darwich et je pensais au sort de la Palestine, enveloppée dans l’odeur de ces mets flottant dans le couloir. Une douce complicité me liait à cette voisine inconnue. J’écrivais Le parfum de Nour avec ces fragrances alors que Gaza était sous les bombes. Le roman est né de ces moments de bonheur et d’horreur où la vie enlace la mort.
Romancière et anthropologue palestinienne, Yara El-Ghadban vit et écrit à Montréal.
Elle a publié chez Mémoire d’encrier son premier roman L’ombre de l’olivier (2011) et Le parfum de Nour (2015). Son plus récent roman Je suis Ariel Sharon est paru en septembre 2018. Elle a également codirigé l’essai collectif Le Québec, la charte, l’autre. Et après? en 2014.
Roman 978-2-89712-330-7 21,95$ 240 pages
21 septembre 2015 (Québec)
Disponible en version papier et numérique
Ce que la presse en dit
La barrière qui se dresse inévitablement entre les locaux et ceux d’origine étrangère peut-elle tomber? Du moins peut-on jouer à la faire bouger à l’aide des épices, des parfums et de la poésie. Le très beau roman de Yara El-Ghadban, en est l’illustration.
Marie-Andrée Lamontagne, Radio Ville-Marie
Sa force est son écriture. Ses références olfactives sont très bien présentées. Un livre très agréable.
Ogden Ridjanovic, Radio-Canada/Plus on est de fous, plus on lit
Une sensuelle histoire d’exil, d’amour fantôme et de création en marge du conflit palestinien. Yara El-Ghadban signe un roman organique, sensuel et gourmand.
Christian Desmeules, Le Devoir
Dans ce récit de l’exil, parfums et poésie sont ces petites résistances qui s’imposent, ils sont ce qui pallie aux diverses fractures. C’est avec sensualité et lyrisme que Yara El-Ghadban nous offre ce texte aux voix multiples qui dénoncent les frontières; terrestres, politiques et fictionnelles. Un texte où les espoirs sont des voies à explorer vers la liberté.
Marie-Ève Blais, Libraire
Un passeport qui dépasse les antagonismes géopolitiques actuels et donne accès à un univers empreint de sensualité.
Justine Souque, ActuaLitté
La vie de cette musicienne et écrivaine d’origine palestinienne est un long parcours de migration et son nouveau roman nous catapulte à Londres où elle a vécu. Le parfum de Nour est un chemin fait d’odeurs, de poésie, de déchirures et de tendresse, qui nous transporte de l’Europe à Gaza, mais finalement beaucoup plus loin encore.
Les Libraires
Une mention spéciale pour l’écrivaine, anthropologue et musicienne d’origine palestinienne Yara El-Ghadban, qui signe avec Le parfum de Nour un roman de l’exil.
Danielle Laurin, Le Devoir
Le parfum indomptable d’anis, de sauge et de romarin, qui court le long du couloir, réveillant les légendes, la révolte et l’espoir. Véritable ode aux odeurs, à leur puissance, à leur pouvoir, Le parfum de Nour est porté par la plume de Yara El-Ghadban.
Caroline Paquettte, Collections
Entre les vers du poète Mahmoud Darwich et le parfum des herbes qui leur rappelle une contrée perdue, trois personnages évoluent à Londres, sous le toit d’un même immeuble, unis par cette « terre lacérée » qu’est la Palestine.
Laila Maalouf, La Presse
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