Sans capote ni kalachnikov
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Blaise Ndala
Lauréat Prix littéraire Émergence 2019 de l’Association des auteures
et auteurs de l’Ontario français
Gagnant du Combat national des livres Radio-Canada 2019
Finaliste avec mention spéciale, Prix Ivoire 2017
Finaliste, Prix littéraire Trillium en langue Française 2018
Finaliste, Grand prix littéraire d’Afrique noire 2018
Incontournable de Radio-Canada
Finaliste, Prix du livre d’Ottawa – Oeuvre de création littéraire, 2018Au-delà de la guerre, de ce qui l’a provoquée et des dérapages, racontés par deux ex-soldats rebelles, Blaise Ndala fait le récit d’un monde obsédé par la célébrité et par la marchandisation de la misère. Tout ceci avec comme trame de fond un capitalisme sauvage où la guerre sert à exploiter les richesses minières des pays africains.
Rwenzori, Afrique des Grands Lacs. Fourmi Rouge et Petit Che traquent les ombres fuyantes du conflit le plus meurtrier depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ils se sont rebellés contre le dictateur qui a coincé le pays entre une espérance de vie en chute libre et une constipation électorale bien carabinée. Ce qui hante pourtant leur esprit dépasse les aléas du jeu politique. Leur obsession a un nom : Véronique Quesnel, cinéaste attirée par cette république déclarée «centre de gravité de la misère nègre». Connaîtront-ils le vrai visage de celle qui, de Montréal à Hollywood, draine les foules? Parviendront-ils à découvrir la vérité et à s’inventer un avenir?
Si la misère ne faisait pas le bonheur, pas une seule célébrité n’irait au soleil voir si elle y est moins pénible ; et si elle n’était pas cotée en bourse, aucun riche n’y investirait sa fortune. Ce roman est une auto-dénonciation : je viens avouer au lecteur que j’appartiens à ce e société du spectacle qui participe, d’une crise à l’autre, à la mise en abîme de « l’aide » aux pauvres. Je viens lui tendre ma joue pour qu’il y balance la gifle qui me rappellera mon statut de comparse. Du Kivu au Congo, aux Gonaïves en Haïti, la danse du ventre de «l’egocharité» n’aurait peut-être pas séduit autant si j’avais fait de moi-même un homme qui s’interroge. Si je n’avais pas feint d’ignorer que nous ne donnons plus pour vaincre la misère que nous montre CNN, mais bien pour nous assurer que nous sommes le nombril du monde. C’est donc pour sortir de ma torpeur que j’ai écrit cette fiction, car si elle est auto-dénonciation, elle est avant tout monologue.
Blaise Ndala
Blaise Ndala, né au Congo (RDC), vit à Ottawa où il écrit, rêve et travaille. Sans capote ni kalachnikov est son deuxième roman.
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Roman 978-2-89712-429-8 29,95$ 276 pages
31 janvier 2017 (Québec)
10 juillet 2017 (France/Belgique/Suisse)Disponible en format papier et numérique
Disponible en format poche ici
- ©Pascal Castonguay
Ce que la presse en dit
D’une ironie délicieuse et d’un ton décapant, le livre de Blaise Ndala est aussi une réflexion sensible et raisonnée sur notre société et ses travers. À la fois courageux et ambitieux, Sans capote ni kalachnikov est un roman qui pousse le lecteur à la réflexion et l’engage sur le point de vue moral. Le style et la structure du livre, en tous points remarquables, font de ce roman une œuvre singulière dont on se souvient longtemps après l’avoir lue.
Jury du Prix littéraire Émergence 2019 de l’Association des auteures et auteurs de l’Ontario français
Autant on a craqué pour Dany Laferrière qui nous faisait découvrir Haïti, autant on a craqué pour Kim Thúy qui nous faisait connaître son Viêtnam, on a maintenant Blaise Ndala qui nous fait connaître son Congo, son Afrique. Je veux rendre hommage à la beauté de ses mots, à la poésie de ses phrases, à sa culture incroyable, mais accessible.
Marie-Maude Denis, Radio-Canada
Je conseille l’excellent livre de Blaise Ndala qui réussit le tour de force de révéler le lien intraduisible entre ceux qui violent, eux-mêmes en proie à une urgence mortifier qui leur pèse, les blesse et les dépasse, et celles qui sont violées: leur détresse, leurs plaies et leur colère impuissante. Ainsi que la place particulière de ceux qui en font un commerce ou un spectacle, s’émeuvent à peu de frais, de loin, avec le recul.
Hemley Boum, Jeune Afrique
Blaise Ndala est un conteur extraordinaire, il écrit d’une main habile, c’est un très grand écrivain à mon sens… »
Réjean Grenier, Ça parle au Nord, ICI – Radio-Canada
Un roman vif et troublant d’actualité qui dénonce, par le biais d’une cinéaste québécoise et de deux ex-soldats rebelles dans l’Afrique des Grands Lacs, » l’égo-charité » et la marchandisation de la misère.
Laila Maalouf, La Presse +
Brillant et incisif, Sans capote ni kalachnikov nous offre, contre les réponses de la guerre, les questions de la paix : » Ceux qui leur voulaient du bien pouvaient-ils ignorer tout le mal que leur générosité engendrait ? »
Yannick Marcoux, Le Devoir
Il y a ici une beauté de langue. On ne s’ennuie jamais dans ce livre. C’est toujours très bon.
Anne Michaud, Radio-Canada/Les matins d’ici
Blaise Ndala plonge au cœur d’un conflit armé dans son deuxième roman « Sans capote ni kalachnikov ». […] L’un des titres les plus attendus de la rentrée littéraire.
Huffington Post Québec
POURQUOI RECOMMANDEZ-VOUS CE LIVRE À CEUX QUI NOUS DIRIGENT?
Parce que vue par les travailleurs humanitaires, les gouvernements donateurs ou les médias qui en parlent, l’aide humanitaire ne peut-être que quelque chose de bien et d’altruiste. Or, Blaise Ndala démonte complètement cette façon de voir les choses, et dénonce une marchandisation de la misère et ceux qui en profitent, consciemment ou non. Il ne s’agit pas ici, pour l’auteur originaire de la République démocratique du Congo, aujourd’hui fonctionnaire fédéral au Canada, de nier l’utilité de l’aide humanitaire, mais de lancer un sérieux avertissement à ceux qui s’adonnent à ce qu’il appelle « l’égocharité ».
Philippe Marcoux, Les incontournables de Radio-Canada
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