Vif oubli
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David Goudreault
J’ai des soifs que la sécheresse ne soupçonne pas.
Vif oubli est un bilan des pertes dans un monde qui persiste à détruire ce qui reste d’humanité. Scènes du quotidien, portraits d’hommes et de femmes abîmé.es par la vie se fracassent les uns les autres, ouvrant la mémoire du deuil autant que la saison de l’espoir. Les passifs s’accumulent : peur, harcèlement, violence, colère, drogue, détresse. Demeure le poème, dit Goudreault, regard acharné, prêt à trouver de la beauté partout : célébrer ce qui sauve.
Un jour ou l’autre,
ce sera un autre jour et par
la parole à jamais encagée,
le roman se fera poème
et le poème parfait s’effacera.
Le calme accompli,
une abdication.
Je ne joue jamais avec le feu
C’est l’incendie qui se joue
de moi
Poésie 978-2-89712-852-4 19,95$ 96 pages
30 mai 2022 (Québec)
Disponible en format papier et numérique
- © Sacha Bourque
Ce que la presse en dit
Les romans ne révèlent pas toujours au plus profond la fragile identité des auteurs. Parfois, seul le langage poétique aborde l’intimité subtile sans voile. Ainsi fait David Goudreault dans son recueil Vif oubli. Il s’y livre à cœur ouvert, en une autobiographie lyrique et serpentine, de son enfance à la liberté entrevue qui vacille. Ses blessures toujours à vif et ses tendresses enfouies se nourrissent de perles et des pleurs : « Le poème est un regard acharné, prêt à trouver de la beauté partout, jusque dans la violence et les deuils », écrit-il.
– Odile Tremblay, Le Devoir
Dans son nouveau recueil, David Goudreault fait face à la vie, à ce qu’elle a dans le ventre et dans le poing.
– Entrevue, Le Devoir
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