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Vingt-quatre heures dans la vie d’une nuit

  • Franz Benjamin

    Vingt-quatre heures dans la vie d’une nuit est une exploration de la nuit sous ses formes diverses. Émerge un univers merveilleux de fantasmes, de sensations et de jouissances. Toute nuit cache le jour qui prend sa place. Une voix tantôt dépouillée, tantôt chargée nous raconte les mille et une facettes de ces heures de bonheur et de tourment.

    Pour le poète, la nuit est un faisceau de lieux et de formes où tout semble prendre fin… comment l’évoquer dans sa traversée du temps ? La nuit a sa poésie propre, sa musique et son parfum. Il suffit de s’y abandonner pour entrer doucement dans sa ferveur. Ainsi, la poésie l’habite.

    Je suis l’odeur de la pluie
    le visage de la ville un jour de fête
    Je suis de liane
    de tornade et de cécité
    Chanson grave pour lèvres désaccordées
    Par la promesse du buvard
    j’attends que les mains de la nuit se referment
    pour me faire papier
    taillé à la mesure de tes encres
    Je suis cet homme chiffon
    dessiné pour l’oubli

    Vingt-quatre heures dans la vie d’une nuit nous plonge sous les feux des ombres miraculeuses qui marquent la présence et la fulgurance, qui métamorphosent les ténèbres en éclats de lumière.

    Vingt-quatre heures dans la vie d’une nuit est suivi de Secousses, ensemble de textes écrits en hommage au courage du peuple haïtien.


    Poésie     15$     978-2-923713-36-6     2010


    Vingt-quatre heures dans la vie d'une nuit

    Prologue

    J’ai confié à un groupe d’élèves, il n’y a pas longtemps, que je n’ai jamais appris à écrire. Je leur disais que j’ai appris seulement à devenir un homme libre. Libéré du poids des œillères et de l’asphyxie mentale. Ainsi a commencé une quête poétique qui débute par l’errance (Dits d’errance, poésie, Mémoire d’encrier, 2005, Montréal).

    L’errance traverse ma première nuit d’écriture. De cette nuit qui commence en fermant les yeux afin de vivre d’autres vies. Car, la vie est multiple. Il n’est point ici de sommeil pour le poète. Pour dire le monde ou le redire, il doit nécessairement prendre la posture du veilleur, à toute heure du jour. Il doit veiller (sur) le monde. Plus encore, le poète ne peut pas laisser le monde dormir.

    De l’enfance aux rumeurs de la mort, la nuit est porteuse de vie et de fulgurances. Il fait nécessairement nuit quelque part sur la terre. La nuit est matrice de la vie, elle nous permet d’entrer dans la lumière des choses.

    Vingt-quatre heures dans la vie d ‘une nuit se veut une expérience de la beauté du monde. J’ai exploré ainsi les divers lieux de la nuit et j’en suis ébloui. Imaginaire et exaltation, une ode à la splendeur du monde. Cet ouvrage s’inscrit dans ma démarche d’écriture, quête perpétuelle de liberté et d’amour.

    Revenons à la nuit comme à la vie, comme métaphore de l ‘humanité, la femme, la mer, les arbres. Puisqu’il faut écrire la nuit, donnons-nous des airs de fête. Car, au commencement était la nuit. »

    Franz Benjamin


    juillet 4th, 2011 | Yara El-Ghadban | Commentaires fermés sur Vingt-quatre heures dans la vie d’une nuit | Étiquettes : , , , , , , , , , , , , , ,

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