Poésie

La maison de ma mère

La maison de ma mère - Couverture principale
La maison de ma mère - Couverture arrière
UN SERPENT
se pense
si libre en
se débarrassant
de sa peau
laissant
tout
ce qu’il était
derrière
mais quand il meurt
tout ce qui reste
sont les os
qui l’enfermaient
Ils forment
et confinent
tous les faits
en dedans
La maison de ma mère - Couverture principale

La maison de ma mère

Souvankham Thammavongsa

Traduit par Véronique Lessard

Dans La maison de ma mère, Souvankham Thammavongsa médite sur le sens que l’on donne aux moments et souvenirs d’enfance et aux marques laissées par le temps et la distance. Les animaux, la culture pop dans laquelle elle a grandi, l’histoire tragique du Laos, son pays natal, la guerre et les bombes, les vacances en famille et les vieilles photos sont autant de lieux et d’objets de mémoire et de silences. Les silences chargés, à leur tour, évoquent des événements des plus ordinaires aux plus traumatiques qu’on ne saurait aborder que par l’oblique, par fragments. 

Poésie

Parution 27 mars 2023

Pages 113 p.

ISBN Papier 978-2-89712-899-9

ISBN EPUB 978-2-89712-900-2

ISBN PDF 978-2-89712-901-9

Disponible en format papier et numérique.

© Steph Martyniuk
souvankham_thammavongsa-by-steph-martyniuk

L'autrice

Souvankham Thammavongsa

Née en 1978 dans un camp de réfugiés laotien à Nong Khai Thaïlande, Souvankham Thammavongsa est poète et romancière. Elle a publié quatre recueils de poésie, dont Cluster traduit par Mémoire d'encrier sous le titre de La maison de ma mère (2023) et un premier livre de nouvelles à succès, lauréat du prestigieux Prix Giller, How to pronounce knife, traduit par Mémoire d’encrier sous le titre Le k ne se prononce pas (2021), qui l’a fait connaître dans le monde entier. Ses écrits ont paru dans The New Yorker, The Paris Review, Harper’s Magazine et Granta. Souvankham Thammavongsa est l’une des voix les plus puissantes de sa génération. Elle vit à Toronto.

Découvrir l'autrice

Les médias en parlent

Souvankham Thammavongsa s’est forgé une réputation comme écrivaine minimaliste. Les silences chargés de Thammavongsa dans La maison de ma mère disent l’effacement du langage et de l’histoire. Sa poésie en fragments offre un abri au lecteur, ouvrant un espace pour rêver sans crainte ni censure de ce qui se trouve au-delà de la page.

- Quill and Quire

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