Atiku utei. Le cœur du caribou
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Rita Mestokosho
Lauréate Prix littéraires du Gouverneur général 2023 – catégorie poésie
Finaliste Prix Voix autochtones 2023 – catégorie poésie publiée en français
Atiku utei, « le cœur du caribou », c’est la force d’un peuple et sa grande humilité. Les Innus ont marché à travers les tempêtes de la vie. Ils ont traversé des montagnes pour se nourrir de l’esprit du caribou. Ils puisaient en lui leur force, leur courage, leur savoir. Au son du tambour, l’appel de la forêt aiguise l’instinct.
La poète au cœur du caribou entend la voix de Madiba, Nelson Mandela. Elle entend les tambours jaillir et leur son ressemble à ceux de son peuple. Lui, son cœur, c’est la paix et cette poussière qui soulève le ciel à l’infini. Elle plonge dans la rivière des poèmes, sables neiges libres. Homme frère grand-père la voix de Madiba lui parle.
Atiku utei invoque le pouvoir de guérison du cœur. Le mot liberté n’existe pas en innu-aimun. Le caribou est la liberté.
Poésie 978-2-89712-871-5 19,95$ 16€ 163 pages
17 octobre 2022 (Québec)
3 février 2023 (Europe)Disponible en format papier et numérique
Ce que la presse en dit
Le recueil est un véritable hommage à d’autres vies possibles en nous. Atiku utei, Le cœur du caribou appelle au pouvoir d’une communauté à se réapproprier sa mémoire. Alors que la nature est menacée, Rita Mestokosho nous invite à chérir la « bibliothèque de la terre ». Elle nous conduit sur les pas du caribou avec l’espoir « qu’un jour la lumière viendra, le jugement viendra. »
— Mimi Haddam, Judy Quinn, Gabriel Osson, jury des Prix littéraires du Gouverneur Général
Après la lecture de poèmes aussi émouvants, nous restons en silence, ébahi·es, d’autant plus que le recueil est en lui-même une invitation à l’écoute. Une humilité naît devant les images et l’étonnement qu’elles créent, alors qu’à la fin, c’est la terre, rappelle la poète, qui aura le dernier mot.
– Vanessa Courville, Lettres québécoises
Née sur le Nitassinan en 1966, l’autrice d’Ekuanitshit, communauté innue de la Côte-Nord, continue de s’engager pour sa terre, sa culture et sa langue. Sa poésie accompagne la marche des vivants à travers les obstacles, rencontre les esprits des bêtes, ici expressément le caribou au coeur des forêts et des tambours. À l’écoute aussi d’une grande figure comme Mandela, ici nommé Madiba, elle va au fil des poèmes, comme sur l’eau même des vies obstinées. C’est vers une guérison immersive que semble s’accomplir l’écriture de ce recueil, entreprenant un voyage tout aussi réel qu’intérieur.
– Hugues Corriveau, Le Devoir
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