Atiku utei. Le cœur du caribou
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Atiku utei. Le cœur du caribou
Atiku utei, « le coeur du caribou », c’est la force d’un peuple et sa grande humilité. Les Innus ont marché à travers les tempêtes de la vie. Ils ont traversé des montagnes pour se nourrir de l’esprit du caribou. Ils puisaient en lui leur force, leur courage, leur savoir. Au son du tambour, l’appel de la forêt aiguise l’instinct. La poète au cœur du caribou entend la voix de Madiba, Nelson Mandela. Elle entend les tambours jaillir et leur son ressemble à ceux de son peuple. Lui, son cœur, c’est la paix et cette poussière qui soulève le ciel à l’infini. Elle plonge dans la rivière des poèmes, sables neiges libres. Homme frère grand-père la voix de Madiba lui parle. Atiku utei et Un jour Madiba m’a dit invoquent ensemble le pouvoir de guérison du coeur. Le mot liberté n’existe pas en innu-aimun. Le caribou est la liberté.
Parution 17 octobre 2022
Pages 178 p.
ISBN Papier 978-2-89712-871-5
ISBN EPUB 978-2-89712-872-2
ISBN PDF 978-2-89712-873-9
Disponible en format papier et numérique.
L'autrice
Rita Mestokosho
Née en 1966 dans la communauté d’Ekuanitshit (Mingan), Rita Mestokosho, femme innue est la première poète autochtone à avoir affirmé sa voix au Québec. Depuis Eshi uapataman Nukum (éditions Piekuakami, 1995), toujours cette puissance d’évocation à la lisière de la fragilité, ce torrent qui gronde au loin, de plus en plus proche.
Prix et distinctions
- 2023
Finaliste Prix Voix autochtones - catégorie poésie publiée en français
- 2023
Lauréat Prix littéraires du Gouverneur général – catégorie poésie
Les médias en parlent
Après la lecture de poèmes aussi émouvants, nous restons en silence, ébahi·es, d’autant plus que le recueil est en lui-même une invitation à l’écoute. Une humilité naît devant les images et l’étonnement qu’elles créent, alors qu’à la fin, c’est la terre, rappelle la poète, qui aura le dernier mot.
- Vanessa Courville, Lettres québécoises
Née sur le Nitassinan en 1966, l’autrice d’Ekuanitshit, communauté innue de la Côte-Nord, continue de s’engager pour sa terre, sa culture et sa langue. Sa poésie accompagne la marche des vivants à travers les obstacles, rencontre les esprits des bêtes, ici expressément le caribou au coeur des forêts et des tambours. À l’écoute aussi d’une grande figure comme Mandela, ici nommé Madiba, elle va au fil des poèmes, comme sur l’eau même des vies obstinées. C’est vers une guérison immersive que semble s’accomplir l’écriture de ce recueil, entreprenant un voyage tout aussi réel qu’intérieur.
- Hugues Corriveau, Le Devoir