De si jolies petites plages
De si jolies petites plages
De si jolies petites plages aborde la migration, en donnant la parole aux migrants. Ce livre documentaire d’une grande humanité, véritable ethnographie du milieu carcéral américain, est d’une dérangeante actualité.
Récit-reportage sur la première génération de boat people haïtiens qui a débarqué sur les côtes de Floride au début des années 1980. Tour à tour récit, entretien, chronique, théâtre aux accents blues, Jean-Claude Charles documente la tragédie de ces migrants emprisonnés pour « délit de recherche du bonheur ». L’écrivain se fait citoyen et s’engage dans une investigation frontale sur les boat people et la logique barbare des institutions et des États.
Un ouvrage coup de poing.
Parution 1 novembre 2016
Langue originale Anglais
Pages 282 p.
ISBN Papier 978-2-89712-390-1
ISBN EPUB 978-2-89712-391-8
ISBN PDF 978-2-89712-392-5
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur
Jean-Claude Charles
Né en 1949 à Port-au-Prince et décédé à Paris en 2008, Jean-Claude Charles a quitté Haïti à l’âge de 21 ans. Il est l'auteur d’une œuvre immense, rééditée chez Mémoire d'encrier. Marguerite Duras a vu en lui le « meilleur écrivain d’aujourd’hui ». Poète et journaliste, il est aussi l'auteur d’essais et de romans, dont Sainte Dérive des cochons (1977) et Ferdinand, je suis à Paris (1987). Après Négociations (poésie), Manhattan Blues (roman), Bamboola Bamboche, De si jolies petites plages, Ferdinand je suis à Paris est son cinquième titre publié chez Mémoire d'encrier.
Les médias en parlent
Il écrivait son long papier De si jolies petites plages qui devaient devenir un livre sur les réfugiés qui fuyaient la misère et l’oppression pour se perdre en mer, dévorés par les requins, ou pire par la froide administration américaine.
- Dany Laferrière
Vision socioculturelle, témoignage de la vie carcérale des boat-people — « emprisonnés pour délit de recherche du bonheur, droit reconnu pourtant par la Constitution américaine » — avec qui il partageait une terre natale.
- Thomas Spear
Enquête qui jette l’opprobre sur les lois et l’attitude des États-Unis envers les migrants haïtiens. Nul n’a mieux expliqué les raisons du départ, les triages absurdes des enfants séparés des autres membres de leur famille selon des règles arbitraires, pour ceux qui arrivent à bon port, le scandale d’une politique de rejet inhumaine. Son texte demeure d’une actualité dérangeante. Sa modestie et son affabilité vont de pair avec un sens de l’humour tranchant et doux-amer parfois, et une attention infinie pour tout ce qui vient d’Haïti, pour tout ce qui touche Haïti.
- Joëlle Vitiello