La terre cet animal
La terre cet animal
En se laissant guider par la main chaude des ancêtres, Laure Morali suit les formes et les rêves de la terre, du Brésil au Québec en passant par les Andes, le Chiapas et le Nouveau-Mexique. Ses poèmes recueillent l’humilité des êtres et des choses.
Parution 3 février 2021
Pages 105 p.
ISBN Papier 978-2-89712-761-9
ISBN EPUB 978-2-89712-762-6
ISBN PDF 978-2-89712-763-3
Disponible en format papier et numérique.
L'autrice
Laure Morali
Écrivaine, poète, Laure Morali vit à Montréal depuis plus de vingt ans. Aux éditions Mémoire d’encrier, elle a publié Orange sanguine (poésie, 2014), Traversée de l’Amérique dans les yeux d’un papillon (roman, 2010) et La terre cet animal (poésie, 2003; 2021). Elle a également dirigé l’anthologie de correspondances entre écrivain.e.s des Premières Nations et écrivain.e.s québécois.e.s Aimititau ! Parlons-nous ! (chronique, 2008) et co-dirigé avec Rodney Saint-Éloi le livre-disque Les bruits du monde (2012). Nin Auass • Moi l’enfant, anthologie bilingue innu aimun – français dirigée par Joséphine Bacon et Laure Morali, et illustrée par Lydia Mestokosho-Paradis paraît chez Mémoire d’encrier en mai 2021 et remporte le Prix littéraire des enseignant·e·s de français en 2022. Son dernier récit En suivant Shimun est paru chez Boréal en 2021.
En 2023, elle publie Personne seulement, son plus récent recueil de poésie, chez Mémoire d'encrier. Elle anime des ateliers d’écriture au Québec, en France et en Haïti.
Les médias en parlent
La poésie ne saurait être séparée de vivre ; Laure Morali nous le rappelle opportunément. Passagère primordiale, nomade inspirée, elle inscrit son errance dans une quête de la pulsation première et du souffle originel. L’amour des vastitudes et la recherche patiente d’une existence dictée par la nature habitée des esprits, la magie chamaniste et les cosmogonies primitives, régissent cette poésie à la langue modeste, directement branchée sur l’âme de l’univers, le lien étroit qui nous rattache aux principes élémentaires — l’eau, l’air, la terre. Le poème, petit chapelet de vers brefs, égrène le quotidien voyageur de cette jeune femme désireuse à la fois de repousser l’horizon là-bas et de s’ancrer au plus près de ce qui nous porte ici. C’est dire qu’elle se met fortement en jeu dans ce qu’elle écrit, puisqu’il s’agit tout bonnement de jouer sa vie dans une sorte d’unisson universel. Attentive aux mythes, aux rites et aux gestes ordinaires de ces gens dont la vie n’a pas changé depuis mille ans et plus, elle caresse le désir de communier avec tout ce qui la dépasse, et de composer « un chant / pauvre comme une motte de terre / que la neige fouette à grandes / rafales. » On voit par là que, dans son humilité même, Laure Morali ne manque pas d’ambition.
– Jean-Louis Roux, dans 111 poètes d’aujourd’hui