Les déterrées


MA TANTE ET
MA MÈRE M’ONT
APPRIS BEAUCOUP DE
CHOSES ET PARFOIS,
JE LES DÉSAPPRENDS.
MAIS JAMAIS,
JE LE JURE, JE N’AI
LAVÉ UNE THÉIÈRE.

Les déterrées
Rym vit la tendre enfance avec ses cousines en Algérie. Exilées au Québec après la guerre civile, elles grandissent à l'ombre de quatre générations marquées par la colonisation, la résistance et le déracinement. Rym raconte l'épopée familiale comme elle a appris à faire le thé : sans jamais laver la théière, en déposant le poids de l'histoire.
Parution 13 janvier 2025
Pages 409 p.
ISBN Papier 978-2-89872-013-0
ISBN PDF 978-2-89872-015-4
ISBN EPUB 978-2-89872-014-7
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur-trice
Katia Belkhodja
Née en Algérie, Katia Belkhodja a immigré au Québec à l'âge de neuf ans. Elle est l'autrice de deux romans, La peau des doigts (XYZ, 2008), traduit en espagnol (Ediciones de Educacion y cultura, 2010) et La marchande de sable (XYZ, 2015). Katia Belkhodja enseigne la littérature au collégial. Elle vit à Longueuil.
Les médias en parlent
Le récit qu’on nous livre n’a certainement pas perdu le goût de la menthe originelle. Il s’enrichit au fil des infusions, des abondants services de thé que nous offre généreusement l’autrice par bouffées de vapeur odorante, par lames de fumée ardente. Les brasiers sont nombreux dans l’ADN algérien, qui a subi la guerre, la colonisation, qui a résisté.
Un roman drôle, très drôle, un humour qu'on ne voit pas souvent dans ce genre de livre !
- Catherine Genest, Culture Club, ICI Première
Katia Belkhodja, alias Rym, parvient à tout rattacher dans une trame solide, instructive, riche, passionnante. Et on s'y glisse avec une émouvante solidarité.
- Josée Boileau, Le Journal de Montréal
Malgré les nombreux chemins sur lesquels le roman nous entraîne, Les déterrées est avant tout une histoire de transmission. De résistance. De fierté. Car en dépit de toutes les épreuves que les femmes des générations précédentes ont dû traverser, elles vivent encore à travers celles qui leur ont succédé et les rendent plus fortes encore.
Ce récit bourré d’anecdotes est une lecture essentielle pour mieux connaître l’histoire de ce pays du Maghreb.
Il en résulte 400 pages envoûtantes et poétiques, en courts chapitres aériens qui laissent transparaître peu à peu une fascinante constellation familiale.
Pour moi, c'est un croisement entre L'amie prodigieuse, la série d'Elena Ferrante, et Mille secrets mille dangers d'Alain Farah.
- Émilie Perreault, Il restera toujours la culture, Radio-Canada
C'est un roman qui est empreint de la guerre, évidemment, mais son récit raconte les effluves qui se retrouvaient dans son pays : le thé à la menthe, les arômes du couscous, l'amour qui ressort beaucoup et qui unit ses personnages dans l'histoire.
Elle nous apprend qu’une théière ne se lave pas, les couches successives de thé déposées au fond comme des récits personnels, familiaux, étant indispensables pour apprécier le thé servi aujourd’hui.
- Louise Aquadro, Librairie Raffin - Plaza St-Hubert
Avec son ambitieux nouveaux roman, LES DÉTERRÉES, elle rassemble les germes de ce qui était déposé dans ses premiers ouvrages : la vivacité d’une langue poétique pénétrante et agile, le foisonnement de l’imagination, la célébration de tous les mouvements de la vie intérieure, la force ou la fragilité des liens, les paysages de l’enfance et de l’adolescence.
- Dominique Lemieux, Les libraires
Ce faisant, l’écrivaine rend un vibrant hommage aux femmes de sa lignée, ainsi qu’aux artistes, rebelles, scientifiques et mères oubliées qui ont pourtant contribué à façonner l’Algérie.
Dans une écriture alliant avec brio ironie, humour et drame, Katia Belkhodja rend justice aux déterrées, ces noms qu’on a voulu enterrer de force, ces histoires que la colonisation a voulu effacer, ces femmes surtout à qui on a imposé le silence.