Les immortelles
Les immortelles
Les immortelles est une traversée de la ville de Port-au-Prince après le violent séisme du 12 janvier qui a dévasté Haïti. Une question simple : que sont devenues les immortelles, ces prostituées de la Grand-Rue, qui font un métier d’amour, de chair et de désirs ?
L’auteur Makenzy Orcel établit son quartier général à la Grand-Rue. C’est de là qu’il capte les mouvements, la musique et surtout les silences. Les bordels ont disparu. Les putes et les clients avec. Dans cette atmosphère confuse, de multiples voix se déploient : une jeune femme, un écrivain, une mère-maquerelle, des proxénètes. Et on entend clairement la foule des petites gens qui montent la garde autour du sexe et du plaisir. Tout est esquisses, silhouettes et épures dans ce temps éphémère et fragmenté de Port-au-Prince. L’auteur porte un éclairage singulier sur ces femmes qui maintiennent le feu sacré du plus vieux métier du monde dans un pays abandonné à lui-même,malgré promesses et illusions.
Un roman singulier, beau et caustique.
Parution 30 mai 2017
Pages 134 p.
ISBN Papier 978-2-89712-468-7
ISBN EPUB 978-2-89712-469-4
ISBN PDF 978-2-89712-470-0
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur
Makenzy Orcel
Poète et romancier né en 1983 à Port-au-Prince, Makenzy Orcel fait ses études classiques au Collège Adventiste de Diquini et poursuit ses études à la Faculté de Linguistique Appliquée de Prince-au-Prince jusqu’à ce qu’il abandonne ses études pour se consacrer à la lecture et à l’écriture. Il est une des grandes promesses de la littérature contemporaine haïtienne. Il est l’auteur de plusieurs recueils de poèmes et de remarquables romans : Les immortelles (Mémoire d’encrier, 2010), Les latrines (Mémoire d’encrier, 2011), L’ombre animale (Zulma, 2016). Lui ont été décernées de nombreuses distinctions, dont les Prix Louis Guilloux et Littérature-Monde. Makenzy Orcel vit à Port-au-Prince.
Les médias en parlent
Il faut rendre grâce à Makenzy Orcel […] pour ce roman si dense, qui entrelace en peu de mots les grands thèmes : l’amour, la mort, le deuil, le désir, la misère, la maternité. Lui rendre grâce d’avoir élevé sa chère “petite” au rang des “immortelles”, des étoiles fixes promises par son titre.
- David Fontaine, Le Canard enchaîné
Le raconter ne suffit pas car les mots frappent le lecteur et le marquent comme autant de coups que ces femmes, que l’on dit de mauvaise vie, ont reçus lors du tremblement de terre.
- Librairie Mollat, Bordeaux
Il est rare de rencontrer dans une première œuvre une vigueur et un souffle qui annoncent la naissance d’un grand auteur.
- Alain Mabanckou, Jeune Afrique
J’ai été littéralement engloutie par ce livre (…) Je suis encore dans l’histoire de Shakira. Quel texte fort, cru et éblouissant, je suis vraiment sous le charme. (…) C’est une petite perle.
- Nathalie Pelletey, Librairie Thuard, Le Mans
Ce roman est une véritable fulgurance.
- Marianne Payot, L’Express
Quel roman, la colère dans la plume pour donner la parole aux femmes de la grand’rue. Raconter l’histoire de “petite” pour la rendre immortelle…
- Librairie Vandromme, Les Vans
Ce bref roman, comme un poème halluciné, est avant tout une belle élégie à la mémoire de ces femmes, immortelles et ensevelies.
- Causette
Dans une poésie bouleversante, l’auteur nous transporte au cœur de la grand’rue de Port-au-Prince pour rendre hommage aux immortelles, ces prostituées totalement oubliées des médias.
- Librairie Decitre, Chambéry
Makenzy Orcel rend la littérature à ceux qui n’y ont pas droit, dans leur langue. Si ce livre est un tombeau pour une petite morte dans le tremblement de terre, il n’a rien de funèbre. Il décèle la vie, la grande vie, dans des chambres miteuses, sous les décombres de la misère totale de Port-au-Prince.
- Oriane Jeancourt Galignani, Transfuge
Un vrai séisme émotionnel et littéraire…
- Librairie Arthaud, Grenoble
Un roman âpre et fulgurant. Une des révélations de cette rentrée littéraire.
- Philippe Chevilley, Les Echos
Cru, violent, mais toujours d’une finesse insolente.
- Karin Cherloneix, Ouest France
Coup de cœur ? Plutôt coup au cœur, de ceux qui coupent la respiration.
- Evelyne de Martinis, BibliObs
On ne peut que saluer l’audace de Makenzy Orcel, qui pour son premier roman s’est installé dans la peau des putains de Port-au-Prince avec élégance, bien loin de la vulgarité et des clichés dans lesquels d’autres seraient peut-être tombés. Bravo.
- Paris-ci la Culture