Manhattan blues
Manhattan blues
Ferdinand est noir et exilé. Il oscille entre Paris et New York. À Manhattan, il loge chez Jenny. Par la suite, il rencontre la belle Fran dans un bar de Greenwich Village. Ferdinand est découragé, Fran est désespérée. Pendant trois jours, ils vont marcher, courir, parier, déambuler, flâner, s'aimer aux quatre coins de New York. Au rythme de l'écriture et de la musique de Jean-Claude Charles, entre le swing et le blues, entre les larmes et le fou rire, le coeur de Ferdinand balance entre Jenny et Fran.
Parution 15 septembre 2015
Pages 274 p.
ISBN Papier 978-2-89712-321-5
ISBN EPUB 978-2-89712-322-2
ISBN PDF 978-2-89712-323-9
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur
Jean-Claude Charles
Né en 1949 à Port-au-Prince et décédé à Paris en 2008, Jean-Claude Charles a quitté Haïti à l’âge de 21 ans. Il est l'auteur d’une œuvre immense, rééditée chez Mémoire d'encrier. Marguerite Duras a vu en lui le « meilleur écrivain d’aujourd’hui ». Poète et journaliste, il est aussi l'auteur d’essais et de romans, dont Sainte Dérive des cochons (1977) et Ferdinand, je suis à Paris (1987). Après Négociations (poésie), Manhattan Blues (roman), Bamboola Bamboche, De si jolies petites plages, Ferdinand je suis à Paris est son cinquième titre publié chez Mémoire d'encrier.
Les médias en parlent
Une nuit de lecture. C’est la nuit peut-être qu’on lit tout à fait et que la force d’un livre se fait plus visible. Quand les jours passent et qu’on s’éloigne de sa lecture, Manhattan Blues paraît de plus en plus beau. On voudrait être à le relire encore. On le fait lire à un ami. Il dit lui aussi que c’est très beau. Et le livre grandit encore. Il devient de plus en plus beau. C’est pourquoi j’écris aujourd’hui que c’est un livre magnifique. L’histoire d’amour est bouleversante, cachée, à l’auteur, d’abord cachée à lui, puis à nous, à tous… Jean-Claude Charles est sans doute un romancier, vrai, grand.
- Marguerite Duras
Après Manhattan (1979) ce film de Woody Allen où l’on n’a vu que des Blancs à l’écran, avant She’s Gotta Have It (1986) du jeune Spike Lee où tous les personnages étaient noirs, voici Manhattan Blues (1985) ce roman où le cœur d’un écrivain noir oscille entre deux filles blanches. Jean-Claude Charles fixe sur nos rétines éblouies un Manhattan en noir et blanc sur fond de blues. C’est drôle, émouvant et ça vibre au rythme de ces années 1980 où Basquiat a surgi alors que Madonna débutait dans une boîte du Village. On lira Manhattan Blues, le roman d’amour que Spike Lee et Woody Allen auraient dû réaliser ensemble.
- Dany Laferrière
Jean-Claude Charles est l’un des plus grands écrivains haïtiens.
- Alain Mabanckou
Absolument à lire. C’est incontournable.
- Marc Coiteux, Radio-Canada
C’est comme ce Grand Amour qu’on croise une nuit sibérienne de février, celui qui vous donne le goût de l’infini, des insomnies noyées de champagne, des omelettes à la feta lors de matinées alanguies. Comme ce soleil à la chaleur duquel vous finirez par vous brûler les ailes. On ne s’en remet pas vraiment, mais il ne faut pas en faire une maladie.
- Stanley Péan, Le Devoir
Dans ce roman, l’amour fait inévitablement écho au blues, mais les rires qui endiablent le swing sont également présents. Un grand roman, court et puissant, signé d’un auteur haïtien que Marguerite Duras avait décrété meilleur écrivain d’aujourd’hui.
- Les Libraires
Une plume unique et une narration rythmée. Splendide !
- Elena Laliberté, Libraire