Marie-Louise et les petits Chinois d'Afrique
Marie-Louise et les petits Chinois d'Afrique
Les archives d'une association missionnaire à Rome conservent des lettres de catholiques du Québec datant du 19e et 20e siècles. Que révèlent ces histoires intimes sur les rapports à la religion, à la colonisation, à soi, à l'autre ?
Parution 16 septembre 2024
Pages 153 p.
ISBN Papier 978-2-89872-003-1
ISBN EPUB 978-2-89872-004-8
ISBN PDF 978-2-89872-005-5
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur-trice
Catherine Larochelle
Catherine Larochelle est professeure d'histoire à l'Université de Montréal, membre du comité éditorial de la revue HistoireEngagée.ca et chercheuse au Centre d'histoire des régulations sociales. Son premier livre, L'école du racisme. La construction de l'altérité à l'école québécoise (1830-1915) (PUM, 2021), lui a valu de nombreux prix, dont le prix Clio-Québec de la Société historique du Canada, le prix Lionel-Groulx et le prix du meilleur ouvrage en langue française de l'Association canadienne d'histoire de l'éducation.
Les médias en parlent
À travers ses considérations sur « les petits Chinois d’Afrique », l’historienne nous ouvre divers chemins pour comprendre la Franco-Amérique autrement, au-delà des récits coloniaux plusieurs fois rabâchés. À cette fin, elle convoque à son chevet des auteurs qu’elle estime et qui sont en effet estimables, tout en tissant une réflexion sur l’exploitation et sur le féminisme.
Dans ces lettres, parfois bourrées de fautes, se révèlent les coulisses de l’histoire. Des femmes se confient, des pauvres espèrent voir leur générosité récompensée, des gens tristes ou malades demandent en retour qu’on prie pour eux, et certains s’inquiètent vraiment pour les Chinois.
Larochelle se penche sur des phénomènes de discours dans l'histoire du Québec et celle du Canada : elle procède à une relecture du passé pour montrer ce qui a été écarté de l'histoire nationale.
- Charlotte Biron, Lettres québécoises
Un livre que j'ai lu avec beaucoup de passion.
Un livre important
Ces lettres, à la fois touchantes et déstabilisantes, rappellent un Québec régional qui, bien que révolu, reste proche de nous. C’est tout simplement captivant.
Un essai passionnant et questionnant.
S’engageant avec l’histoire comme historienne et citoyenne, […Catherine Larochelle] questionne l’invisibilisation et la discréditation des femmes croyantes dans les récits et dans l’actualité en plus d’espérer plus de solidarité et moins d’humiliation destructrice. Au-delà de nous faire découvrir la correspondance de l’Œuvre de la Sainte-Enfance, c’est peut-être là son plus grand tour de force.
Un exercice de style singulier qui vaut le détour. Et qui rappelle une époque aux relents de catholicisme colonisateur.