Mon cœur bat vite
KIM CONNAÎT L’HISTOIRE DES HÉROS, MAIS
EN VÉRITÉ, KIM NE CONNAÎT PAS L’HISTOIRE.
Mon cœur bat vite
Édith ne comprend pas pourquoi Kim est devenu un meurtrier. Guidée par ses ancêtres, Édith retrace les blessures qui ont amené son frère à venger les femmes de la lignée. Remuant temps, rythmes et visages, Nadia Chonville pose un regard neuf et engagé sur la Martinique d’aujourd’hui. Mon cœur bat vite dit l’île, l’histoire, la colère et la folie.
Point de vue de l’autrice:
Ce roman veut rappeler qu’une armée de femmes noires dans les Antilles investies d’immenses pouvoirs, a résisté à l’oppression coloniale, en inventant des armes contre le patriarcat et la domination.
Parution 6 janvier 2023
Pages 218 p.
ISBN Papier 978-2-89712-868-5
ISBN EPUB 978-2-89712-869-2
ISBN PDF 978-2-89712-870-8
Disponible en format papier et numérique.
L'autrice
Nadia Chonville
Née en 1989, Nadia Chonville est une autrice martiniquaise. Elle choisit le fantastique pour questionner les identités et les crises des sociétés afrodescendantes. Elle enseigne l’histoire et la géographie au lycée Victor Schoelcher et à l’Université des Antilles. Elle vit en Martinique.
Les médias en parlent
Nadia Chonville entremêle les questions de genre et de filiation. Il n’est pas question de rompre avec cette tradition mais de la réveiller, dans une œuvre à la fois politique et poétique, Mon coeur bat vite est une critique du colonialisme et du patriarcat. Une mise en garde plutôt : rien n’est pardonné.
- Nadia Chonville s’entretient avec Charline Guerton-Delieuvin dans Libération
La mémoire et l’héritage transgénérationnel sont au centre de ce récit porté par une écriture précise, directe et sans fioriture. La poésie de la narration côtoie ici un récit sombre et andré dans le crises auxquelles doivent faire face les sociétés afro-descendantes. Colère, rage mais également amour, compassion, espoir. C’est un roman puissant, une lecture envoûtante dont on ne sort pas indifférent.
– Élise Darche, Librairie Tulitu (Bruxelles), Initiales Magazine
La voix de Nadia Chonville porte son lecteur au cœur de la Martinique actuelle, là où les traumatismes intergénérationnels ne sont pas bien loin et où la patte du patriarcat a laissé des traces, tout comme l’oppression coloniale. Le mélange de réalisme magique et de carnavalesque sied parfaitement à cette histoire cruelle où un homme, pourtant bon, a soutiré la vie de l’enfant de sa sœur, Édith. Cette dernière est la narratrice dont la parole est puissante et qui erre entre les murs, épaulée par ses ancêtres, pour comprendre secrets et mystères, non-dits et blessures. Pourquoi son frère, né dans un corps de fille, souhaite-t-il ainsi venger les femmes de sa lignée?
- Josée-Anne Paradis, Revue Les Libraires
Dans la lignée d’auteurs et autrices tels que Maryse Condé, Nadia Chonville fait de son île, la Martinique, un décor incarné de son récit. Sous sa plume, on découvre une île peuplée de fantômes, dont les enfants fuient en nombre pour parfois ne jamais revenir. Dans cette atmosphère gorgée d’esprits, les réalités se croisent et se brouillent, comme les frontières entre le bien et le mal. Le ventre noué, on cherche des réponses, on tente de comprendre, sans y parvenir. La dernière page tournée, on sait aussi que l’on gardera longtemps les très fortes émotions ressenties pendant cette grande lecture.
– Toute La Culture
Un texte éprouvant, mais nécessaire, toujours surprenant et engagé.
– Deborah Vedel, Librairie Nouvelle d’Orléans
Dans ce roman aussi singulier que fantasmagorique, Nadia Chonville fait résonner le poids des racines à chaque pas des personnages de son récit. Elle raconte une autre Martinique, celle qui souffre du passé, celle qui souffre de devoir se taire, celle qui souffre de devoir enterrer son Histoire.
– Juliet Romeo, Librairie La Madeleine
Dans une Martinique hantée par la violence, Nadia Chonville retrace une généalogie de la colère. Son écriture pétrie de symboles donne corps à des personnages forts, tourmentés et majestueux desquels semblent émerger des poèmes aux allures de prophéties.
- Camille Cloarec, Le Matricule des Anges