Place aux littératures autochtones
Place aux littératures autochtones
Place aux littératures autochtones, à la fois histoire littéraire, essai et pamphlet, restitue quelques moments des littératures des Premières Nations en langue française. Simon Harel propose un parcours critique pour ces littératures, trop souvent reléguées en marge de l’espace littéraire.
À partir de son parcours d’intellectuel, d’écrivain et de théoricien, l’auteur invite à la réflexion et à une plongée à l’intérieur de nous-mêmes en vue de repenser le territoire et les récits d’origine. Harel nous amène aussi à questionner un courant de la littérature québécoise contemporaine, axée sur le retour au terroir.
Point de vue de l'autrice
En retournant la terre de mes mains, j’ai trouvé maintes pépites de la littérature des Premières Nations. Révélées au grand jour, elles ont beaucoup de choses à nous apprendre sur la qualité de ce sol québécois, sur sa composition également. C’est toute la fondation symbolique du Québec, aujourd’hui dans une impasse, qu’elles nous invitent à réexaminer.
Parution 14 février 2017
Pages 138 p.
ISBN Papier 978-2-89712-444-1
ISBN EPUB 978-2-89712-445-8
ISBN PDF 978-2-89712-446-5
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur
Simon Harel
Lauréat du prix Trudeau (2009-2012), Simon Harel est membre de la Société Royale du Canada. Il a ouvert, au cours des vingt-cinq dernières années, un champ de recherche novateur à la frontière des études littéraires et culturelles. Il a été l’un des premiers à préciser la singularité de l’expérience migratoire au Québec. Son ouvrage Voleur de parcours, publié en 1989, est reconnu comme l’un des livres les plus significatifs des années 1980 et 1990 dans le champ des études culturelles au Québec. Auteur et directeur de publication de plus de trente ouvrages, il s’est intéressé aux problématiques interculturelles, aux questions qui font référence à la place de l’étranger dans la société, et a poursuivi des recherches sur la précarité de nos espaces de vie. Conscient de l’insuffisance de certains discours critiques (sur l’hybridité, le métissage, l’identité à la carte), il se donne à présent comme objectif de cerner les formes instables, souvent conflictuelles, de la mobilité culturelle. Il est présentement codirecteur du Département de littératures et de langues du monde de l'Université de Montréal.
Les médias en parlent
Un essai dense, touffu, dérangeant, qui a parfois des accents de manifeste politique.
- Monique Durand, Littoral
C'est tout bonnement une invitation faite au lecteur à plonger à l'intérieur de lui-même pour y trouver les échos d'une culture dont il ne soupçonne pas qu'elle y est enfouie.
– Collection