Pourquoi tu danses quand tu marches? (format poche)
Pourquoi tu danses quand tu marches? (format poche)
Un matin, sur le chemin de l’école maternelle, à Paris, une petite fille interroge son père : « Dis papa, pourquoi tu danses quand tu marches ? ». La question est innocente et grave. Pourquoi son père boite-t-il, pourquoi ne fait-il pas de vélo, de trottinette… ? Le père ne peut pas se dérober. Il faut raconter ce qui est arrivé à sa jambe, réveiller les souvenirs, retourner à Djibouti, au quartier du Château d’eau, au pays de l’enfance. Dans ce pays de lumière et de poussière, où la maladie, les fièvres d’abord puis cette jambe qui ne voulait plus tenir, l’ont rendu différent, unique. Il était le « gringalet » et « l’avorton » mais aussi le meilleur élève de l’école, le préféré de Madame Annick, son institutrice venue de France, un lecteur insatiable, le roi des dissertations.
Parution 22 janvier 2020
Pages 216 p.
ISBN Papier 978-2-89712-685-8
ISBN EPUB 978-2-89712-686-5
ISBN PDF 978-2-89712-687-2
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur
Abdourahman A. Waberi
Abdourahman A. Waberi est né en 1965 à Djibouti. Il enseigne aujourd’hui les littératures françaises et francophones et la création littéraire. Il collabore avec Slate Afrique, Le Monde et d’autres journaux et magazines français. Il est l’auteur de Le Pays sans ombre (1994), Cahier nomade (1996) et Balbala (1998) et plus récemment Aux États-Unis d’Afrique (2006) et La divine chanson (2015) qui a reçu le prix Louis Guilloux. Il a publié le recueil de poésie Les nomades, mes frères, vont boire à la grande ourse (2013) et Pourquoi tu danses quand tu marches? (2020) chez Mémoire d’encrier. Il a reçu en 2021 la Grande Médaille de la Francophonie, décernée par l’Académie française.
Prix et distinctions
- 2020
Présélection Prix Les Afriques de la Cene Littéraire
Les médias en parlent
Dès la première page, ce qui frappe c’est la fulgurance de la mémoire : Djibouti apparaît en quelques traits et sensations. Une image, une odeur, un son. Abdourahman Waberi ne cède jamais à la tentation de peindre son pays. Ce n’est pas un paysage qu’on décrit. C’est un lieu vivant. On y court, on s’y déplace, on y souffre.
- Magali Dussillos, revueprojectiles.com
Contrairement aux écrivains qui se tiennent à une ou deux lignes génériques dans leur écriture, Waberi visite des genres de tonalité et de facture variées. Dans ce nouveau livre, il nous entraîne, en trente-six instantanés, dans l’art de la brièveté efficace dont il a le secret et qu’il maîtrise à la perfection.
- Christiane Chaulet Achour, Diacritik
Une question simple, une réponse pleine de douceur dans laquelle se cachent les peurs et les frustrations de l’enfance de l’auteur. Curieusement, ce récit m’a fait penser au Boléro de Ravel. Un thème, une souffrance, un rythme, un style qui s’imposent dès les premières pages, revient comme les souvenirs, enfle, s’enrichit d’impressions, de sentiments contradictoires puis ose la joie comme une déferlante. La lecture de ce livre mérite d’être proposée à de nombreux adolescents et adultes, tant il est enrichissant et peut contribuer à changer le regard sur celles et ceux qui portent un « handicap ». Ce roman autobiographique qui n’en porte pas le nom, vous trottera sans doute dans la tête bien des semaines ou des mois après l’avoir lu.
- Bertrand Devevey, Culture-Tops
Waberi avait besoin d’un interlocuteur pour se dire à la première personne, et il écrit à sa fille avec amour, car ce livre est aussi et surtout un cadeau.
- Valérie Marin La Meslée, Le Point
La bouleversante confession d’un père qui explique son handicap à sa fille. Cette belle leçon de danse entre un père et sa fille montre que la littérature est un art de la transmission.
- Mohammed Aïssaoui, Le Figaro littéraire