Shuni
Shuni
Naomi Fontaine écrit une longue lettre à Shuni, une Québécoise venue dans sa communauté pour aider les Innus. Elle convoque l’histoire. Surgissent les visages de la mère, du père, de la grand-mère. Elle en profite pour s’adresser à Petit ours, son fils. Les paysages de Uashat défilent, fragmentés, radieux. Elle raconte le doute qui mine le cœur des colonisés, l’impossible combat d’être soi. Shuni, cette lettre fragile et tendre, dit la force d’inventer l’avenir, la lumière de la vérité. La vie est un cercle où tout recommence.
Parution 4 septembre 2019
Pages 161 p.
ISBN Papier 978-2-89712-654-4
ISBN EPUB 978-2-89712-655-1
ISBN PDF 978-2-89712-656-8
Disponible en format papier et numérique.
L'autrice
Naomi Fontaine
Naomi Fontaine est innue de Uashat. Elle a publié Kuessipan en 2011 (Mémoire d’encrier). Adapté au cinéma par Max Films (sortie en salle le 4 octobre 2019), Kuessipan a connu un véritable succès. Son deuxième roman Manikanetish, publié en 2017 (Mémoire d’encrier), raconte son expérience d’enseignante à l’école Manikanetish et a été acclamé par la critique. Le roman est en développement chez ZONE3 pour une série télé à Radio-Canada. Shuni est son troisième récit.
Prix et distinctions
- 2020
Lauréate au Prix littéraire des collégiens
- 2020
Lauréate au Prix littéraire des lycéens AIEQ
- 2020
Lauréate Une ville, un livre 2020 (Ville de Québec)
- 2020
Prix Voix autochtones 2020 – catégorie textes en prose publiés en français
- 2020
Finaliste Prix Frye Académie 2020-2021
- 2020
Finaliste au Prix littéraire du Gouverneur général 2020, catégorie romans et nouvelles
Les médias en parlent
Entrevue de Naomi Fontaine à l’émission Dessine-moi un été, radio de Radio-Canada, 16 août 2020
Entrevue de Naomi Fontaine à l’émission Désautels le dimanche, radio de Radio-Canada, 8 septembre 2019
Naomi Fontaine frappe fort une fois de plus avec cette lettre-fleuve qui déconstruit les préjugés qui collent à la peau des peuples autochtones, et surtout, qui leur rend toute la dignité et l’amour qu’il leur revient.
- Marie-Lise Rousseau, « Littérature: découvrez les dix favoris de la rédaction en 2019 », Le Métro
Dans ce troisième roman, Naomi Fontaine témoigne du combat quotidien d’être soi, au-delà des statistiques réductrices, au-delà des préjugés tenaces. Dans des lettres adressées à Julie, une Québécoise venue dans sa communauté pour aider les Innus, elle écrit la vérité, l’histoire d’un peuple traversé par des traditions, des blessures et des idéaux. Page après page, elle bâtit des ponts, abolit les barrières à grands coups de sagesse et d’empathie. Une main tendue à une possible amitié, pour qui veut bien ouvrir son esprit et son cœur.
- Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, « L’année québécoise en douze fictions choisies », Le Devoir
Shuni, dont le sous-titre est Ce que tu dois savoir, Julie, s’inscrit clairement dans la lignée de Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo, de Dany Laferrière. Si Naomi Fontaine ne s’adresse pas à un nouvel arrivant aspirant à recréer sa vie au Québec, elle n’en cherche pas moins à créer des ponts. Elle ouvre un espace de dialogue essentiel entre Julie et elle, femmes issues de deux peuples toujours en quête de repères pour mieux se comprendre. Un espace inclusif permettant aux lectrices et lecteurs d’apprendre et de se reconnaître.
- Valérie Lessard, Ici Ottawa-Gatineau, Radio-Canada
L’avènement de cette relation nouvelle suppose évidemment pour les Blancs un minimum d’écoute et de désir d’entrer en relation avec les Innus — avec les peuples autochtones en général — autrement que par l’intermédiaire d’un barrage de chiffres. Elle suppose un minimum de réelle ouverture du cœur, ce à quoi en appelle Naomi Fontaine dans Shuni.
- Dominic Tardif, Le Devoir
Sa Shuni comme son lecteur, Naomi Fontaine veut les guider. Leur dire que, bien plus que ce « résilient » qui est souvent utilisé pour le qualifier, son peuple est résistant. RÉSISTANT en majuscules à toutes les horreurs trop souvent occultées de l’histoire. Elle souhaite ainsi leur parler des Innus, les présenter, au-delà des statistiques. Au fil des pages, elle apprend au lecteur à connaître les individus de Uashat.
- Natalia Wysocka, La Presse
Vous avez l’impression de tenir entre vos mains un objet précieux et bien plus encore. Un objet immuable qui vous marque dans votre chair et qui vous laisse ce doux souvenir d’avoir fait une rencontre exquise. Shuni fait indéniablement partie de ces récits qui vous tourneboulent aussitôt.
- Esmeralda, Les miss chocolatine bouquinent