Soigner, aimer (format poche)
Soigner est une variation du verbe aimer. Il faut aimer nos patients.
Face aux désordres de l’âme, j’ai l’intuition qu’il faut plus d’âme encore
Soigner, aimer (format poche)
Soigner est une variation du verbe aimer. Il faut aimer nos patients. On espère d’un chirurgien qu’il opère bien. Jusqu’à ce qu’un robot le remplace. Du psychiatre, on attend savoir et écoute. Une machine peut prescrire des pilules mieux que lui, mais ne peut aimer mieux que lui. La médecine exige techniques et connaissances, mais cela ne suffit pas, particulièrement en psychiatrie, où la relation est le cœur et le nœud.
Nous sommes encore des humains.
Le poète Jean Désy dit dans sa préface: «Sans amour pour l’autre, pas de soin véritable». Et quand Ouanessa Younsi parle de soin, bien sûr, elle considère l’être tout entier, le soma et la psyché réunis, donc l’âme. C’est probablement pourquoi elle écrit : « Face aux désordres de l’âme, j’ai l’intuition qu’il faut plus d’âme encore ». Ce qui fait que les textes de Soigner, aimer sont eux-mêmes remplis d’âme, l’autrice y dévoilant avec une langue toute poétique certains traits des âmes les plus souffrantes qu’elle a croisées.
Parution 1 septembre 2023
Pages 162 p.
ISBN Papier 978-2-89712-938-5
ISBN EPUB 978-2-89712-939-2
ISBN PDF 978-2-89712-940-8
Disponible en format papier et numérique.
L'autrice
Ouanessa Younsi
Née en 1984, Ouanessa Younsi est poète, autrice et médecin psychiatre. Elle a publié cinq recueils de poésie chez Mémoire d’encrier : Prendre langue, Emprunter aux oiseaux, Métissée, Nous ne sommes pas des fées (coécrit avec Louise Dupré) et Quand je vis. Elle a également codirigé le livre collectif Femmes rapaillées. Elle a aussi publié un essai qui retrace son parcours comme soignante : Soigner, aimer, maintenant disponible dans la collection de poche Legba.
Prix et distinctions
- 2017
Finaliste, Prix littéraire du Gouverneur général
- 2017
Finaliste, Prix Hubert Reeves
Les médias en parlent
À travers l’impressionnant catalogue de Mémoire d’encrier, il faut découvrir la plume franche et sensible de Ouanessa Younsi. La poétesse et psychiatre nous révèle dans ce livre les dessous de sa pratique; la fragilité du rapport malade-aidant, la compassion nécessaire et la littérature comme soin de l’âme. Ces carnets regorgent d’une force brute, celle intérieure de l’auteure qui se questionne et celle des patients en combat contre eux-mêmes et le monde, qui nous hante encore longtemps après la lecture. De Sept-Îles à Montréal en passant par Kuujuaq, c’est sous un regard féministe et intersectionnel qu’elle nous partage ce qui l’habite. Des mots simples, vrais, durs et beaux, remplis d’amour et d’humanité qui nous touchent droit au cœur.
- Keven Isabel, Librairie A à Z (Baie-Comeau)
Ce n’est toutefois pas seulement une réflexion riche et sensible sur la pratique de la psychiatrie que j’ai découverte au fil de ma lecture, mais aussi le sentiment d’une profonde communauté de pensée avec Younsi.
- Julie Boulanger, Le bal des absentes
Dotée d’une plume telle que je n’en ai jamais vue, Ouanessa Younsi nous livre ici des textes d’une puissance poétique sans pareil. Dans ses textes, elle rappelle que l’ultime valeur humaine demeure la compassion.
- Maude Colin, Julie lit au lit
Ouanessa Younsi a choisi l’angle poétique pour nous livrer son expérience médicale dans plusieurs communautés : de la Côte-Nord à l’Abitibi, en passant par Kuujjuaq. Psychiatre, poétesse et étudiante à la maîtrise en philosophie, c’est avec une profonde sensibilité qu’elle amène le lecteur à enfiler les rôles du médecin, du malade et de l’observateur. Au lieu de tracer des frontières entre eux, sa plume dessine l’infinité de gris qui sépare le patient du visiteur, le soignant du soigné. Son écriture chuchote l’amour, martèle la souffrance, berce la folie et la beauté dans un même élan.
- Marie-Claude Giroux, Le Mouton noir
L’écriture de Younsi est poétique, douce. C’est un tour de force que de parler de santé mentale avec une prose si délicate. Je vous conseille fortement son livre, il fait réellement du bien.
- Stéphanie Pronovost, Le Fil Rouge