Je ne vais rien te cacher. Lettres à Georges Anglade

• Verly Dabel

  Sérieusement, Georges, il faut nous démerder pour puiser en nous cet élan qui nous fera rebondir d’un bloc et sortir du marasme. Sinon, dans quelques années, c’est le chef Tourbillon et son marassa, Avril L’Intelligent, ou même le président Tèt Kale et peut-être les Duvalier, père et fils, échappés de leur sépulture, qui viendront nous poser la même question : qu’est-ce que nous avons fait de leur pays?

  Hommage à l’écrivain Georges Anglade emporté par le séisme du 12 janvier 2010. Après le désastre, que reste-t-il? Verly Dabel écrit au disparu, raconte la tragédie de cette île clouée au pilori de la misère et de la magouille politique. Sur fond de banqueroute se profilent l’impuissance de l’État, la morgue des ONG et la défaite de la communauté internationale. Perce pourtant l’humour de la lodyans, ce petit rire haïtien, manière d’affronter les dangers et de forger l’espoir. 

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  Chronique

  
  
  décembre 28th, 2014 | Yara El-Ghadban | Commentaires fermés sur Je ne vais rien te cacher. Lettres à Georges Anglade | Étiquettes : 12 janvier 2010, 1991. Le Goût des jeunes filles, 5 ans du séisme, auteur haïtien, Dany Laferrière, diversité, Dominique Anglade, Duvalier Haïti, écrivain haïtien, Éloge des ténèbres, Georges Anglade, hommage à Georges Anglade, jeune littérature, lancement livre 2015, lire autrement, littérature antillaise, littérature caribéenne, littérature émergeant, littérature haïti, littérature littérature haïtienne, littérature monde, littérature postcoloniale, lodyans, mémoire d'encrier, Mois de l'histoire des noirs, nouvelle littérature haïtienne, Port-au-Prince 10 janvier, premier roman, québec antilles, québec caraïbe, Québec-Haïti, Rodney Saint-Éloi, Roman, roman antillais, roman caribéen, roman haïti, roman haïtien, roman mémoire d’encrier, roman misère, roman port-au-prince, roman urbain, Séisme Haïti, séisme mort haïti, solidarité haiti québec, tohu commémoration, UQAM, Verly Dabel

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