La ballade de Leïla Khane
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Alfred Alexandre
La ballade de Leïla Khane est un grand poème ou peut-être un étrange bateau. Leïla nomme l’absence. Cette légende fait de l’amour une île qui évite aux amants la mort et la folie. C’est encore Leïla qui dit l’exil, les ports, les déserts, les océans et les villes.
Leïla dit que certains jours nos îles meurent
l’après-midi au bord de l’océan
Leïla dit que depuis qu’elle m’a aimé
sa soif est une soif d’îles qui nagent vers les continents
Leïla dit que longtemps elle a cru ne jamais mériter
même la caresse d’un grain de sable
cherchant du bout des doigts l’amour sur son visagePoint de vue de l’auteur
« La ballade de Leïla Khane est une variation autour du mythe de Laylâ et Majnoun. Le personnage de Laylâ, comme figure de l’amour impossible, a inspiré des artistes aussi divers que les poètes Nizami, Djami, Aragon ou encore le musicien Eric Clapton. Ici, le mythe est réinterprété dans le cadre de l’imaginaire littéraire des îles d’Amérique, à travers l’écho qui relie Carthagène des Indes en Colombie à l’ancienne Carthage, l’antique ville où saint Augustin entrevit que la grâce est l’autre nom de l’amour. »
Romancier, essayiste et dramaturge, Alfred Alexandre vit à Fort-de-France. La ballade de Leïla Khane est son premier recueil de poésie. Il a publié chez Mémoire d’encrier Aimé Césaire, La part intime (2014) et Le bar des Amériques (2016).
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Poésie 978-2-89712-574-5 17$ 56 pages
27 février 2019 (Québec)
13 mai 2019 (France/Belgique/Suisse)Disponible en version papier et numérique
Ce que la presse en dit
« Autrefois visitées par Aragon et Darwich et même par Éric Clapton, ces célèbres figures de l’amour impossible trouvent dans ce fin et superbe poème d’Alfred Alexandre un nouveau visage. Ce n’est pas ici au poète qu’il incombe de chanter sa muse, mais à lui d’être le récipiendaire et le héraut des mots de l’aimée qui, comme dans la légende, s’est éloignée au profit de sa seule voix (…) Alexandre, déjà romancier et essayiste, subjugue dans son premier ouvrage poétique par la beauté des images qu’il construit et l’envoûtante mélancolie qui s’en dégage »
Zoé Courtois, Le Monde des livres, juin 2019
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