L’amant du lac
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Virginia Pésémapéo Bordeleau
Virginia Pésémapéo Bordeleau, dans L’amant du lac, nous offre une histoire d’amour torride entre Wabougouni, une Algonquine et Gabriel, un métis. Le récit, qui se déroule dans l’atmosphère envoûtante du lac Abitibi, fait découvrir quelque chose d’inédit : l’amour, le désir, la jouissance dans le quotidien autochtone. L’amant du lac est un livre digne au sens où il fait échec aux idéologies du ressentiment chez les peuples des Premières Nations. On y retrouve une histoire où l’Autochtone n’est pas que souffrances, que victime. Il est corps. Il est désir. Il est avenir.
Métisse crie, née aux Rapides-des-Cèdres, Virginia Pésémapéo Bordeleau est peintre et romancière. Bachelière en arts plastiques, elle poursuit une œuvre sensible dans laquelle famille et territoire, animaux mythiques et plantes et rochers forment un monde organique, chargé d’une énergie sans cesse renouvelée. Elle a reçu plusieurs prix pour ses toiles. Elle a publié Ourse bleue (roman, La Pleine lune, 2007), De rouge et de blanc (poésie, Mémoire d’encrier, 2012), L’amant du lac (roman érotique, Mémoire d’encrier, 2013) et L’enfant hiver (roman, Mémoire d’encrier, 2014).
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Roman 978-2-89712-048-1 144 pages 19,50$
26 février 2013 (Québec)
Disponible en version papier et numérique
Ce que la presse en dit
Dans ce roman érotique, Virginia Pésémapéo Bordeleau revisite avec sensibilité la sensualité (et la sexualité) – et même la sorrorité – ancrées dans une écriture intimmement liée à la nature et au territoire dans une perspective décoloniale. Entremêlée de poésie et de quelques illustrations, la narration alterne entre les personnages et permet un croisement des voix et des expériences, offrant à voir bien plus qu’une relation amoureuse. L’amant du lac, c’est aussi une histoire de réappropriation du corps au féminin, de son érotisation ainsi qu’un décentrement des perspectives au-delà des schèmes et des scripts dominants hétéropatriacaux, androcentrés et phallocentrés.
Frédérik Dompierre-Beaulieu, Impact Campus
L’érotisme et la sexualité sont ici une forme de » thérapie « . La sexualité est liée à l’identité. C’est une graine de la joie dans la culture amérindienne. C’est intéressant narrativement.
Caroline Allard, Radio-Canada/Plus on est de fous, plus on lit
C’est de toute beauté. C’est comment on dit l’amour, comment le corps réagit, comment on dit ʺ je t’aime ʺ. C’est une manière toute nouvelle de découvrir l’érotisme dans la littérature.
Claudia Larochelle, 98,5 FM/On aura tout vu
… un livre sur la profonde sensualité de toute chose: un dos, un lac, un café, un rire, l’odeur du sapinage, une esquisse au fusain, la douleur… Pas de soumission ou de sadomasochisme dans L’amant du lac, qui puise plutôt dans un érotisme solaire, heureux, sensoriel, naturaliste, lyrique et pourtant sans sentimentalisme.
Marie-Christine Blais, La Presse
Rares sont les romans qui parviennent vraiment à faire vibrer par écrit le désir brûlant des amants, à l’exprimer crûment sans tomber pour autant dans la surenchère. Rares sont les auteurs qui parviennent à détailler ouvertement la gestuelle sexuelle sans la transformer en une mécanique froide et répétitive. En ce sens, L’amant du lac, de Virginia Pésémapéo, est une rareté.
Danielle Laurin, Le Devoir
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