Sotto l’immagine
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Nathanaël
Sotto l’immagine, c’est avant tout une réflexion sur la traduction et son impossibilité. Par la mise en relation d’éléments tirés du cinéma, de la littérature, de l’art, de l’histoire, Nathanaël interroge, interpelle, propose. Ce nouvel opus participe à cette quête polymorphe, translangagière, propre à l’auteure et où la traduction est mise à l’épreuve de la photographie. Un livre singulier, insolite.
Point de vue de l’auteureMais je n’ai aucune preuve du cinéma.
De Sotto l’immagine, l’on peut dire qu’il s’agit d’un texte sur la dictature, ou la pluie. Partant d’un fragment de Michelangelo Antonioni, ce texte, axé sur une idée (fugitive) de l’image captée, pourrait tout aussi bien être un traité de l’intraduisible. Situé « en l’an onze des rideaux » d’une première personne cloîtrée par son incapacité de répondre de son je, et dont le corps est pris entre une photographe et un cinéphile, il énonce un état des lieux d’une pensée anachronique infiltrée par un présent cinématographique qui lui demeure étranger. De langue en lacune, et de littoral en creux, l’histoire, absente d’antériorité, est celle d’une déroute interrogée par des voix venues de différents ailleurs – Ingeborg Bachmann, Orson Welles, Graham Greene, Sergio Larraín, Giuseppe Ungaretti, Galina Oustvolskaïa, Lee Van Cleef, ou Alejandra Pizarnik… Mais peut-être s’agit-il d’un étonnement, tout simplement.
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Cadastres 83 pages 14,95$ 978-2-89712-246-1
Ce que la presse en dit
«La fois tout cela et rien de cela. Un livre inclassable, indéfinissable. Un long monologue, magnifiquement écrit. Qui se déploie entre Vienne, Chicago et Paris. Entre le cinéma, la littérature et la pluie. Une suite de réflexions sur l’art, sur la traduction et sur l’intraduisible. L’érudition de l’auteure, son intelligence et sa sensibilité forcent l’admiration.» Hélène Rioux, Lettres québécoises
« La plume de Nathanaël, par sa beauté et son intelligence, force la prise de conscience de la contamination de toutes ces choses qu’on croit cloisonnées. L’indéniable poésie de Sotto l’immagine ne lui enlève rien de sa capacité à s’ancrer dans un réel tangible et à en parler avec lucidité […] Avec Sotto l’immagine, Mémoire d’encrier inaugure en force sa toute nouvelle collection « Cadastres », à laquelle on ne peut que prédire un beau succès.» Chloé Leduc-Bélanger, Les Méconnus
Lire la recension parue dans Recours au poème http://www.recoursaupoeme.fr/critiques/nathana%C3%ABl-sotto-l%E2%80%99immagine/emmanuel-baugue
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