Blanche
Blanche
Blanche est l’histoire d’une femme qui découvre un jour qu’elle est blanche dans le regard des autres. Comme elle sait très bien qu’on ne saurait réduire un être humain à la couleur de sa peau, elle s’interroge. Que signifie être Blanche dans le monde tel qu’il va? Elle arpente l’univers des penseurs et artistes du monde noir. Elle écrit, hésitante et fragile, son chemin d’humanité.
Point de vue de l'autrice
Blanche est dédié à « toutes celles qui se reconnaitront ». Je crois que ce livre s’adresse d’abord aux femmes blanches, celles qui ont fait la même expérience que moi et ne savent pas que faire de cette chose qui leur est arrivée. J’aimerais que Blanche les aide à sortir de la culpabilité ou de l’empathie tapageuse où cette prise de conscience a pu les enfermer. Blanche s’adresse aussi à toutes celles et ceux (et ils.elles sont nombreux.ses) qui ne sont jamais posé la question de leur blancheur. J’aimerais les surprendre, leur faire découvrir un pan de l’expérience humaine dont ils ignorent tout (ce que ça fait de ne pas être blanc, ce que ça fait de vivre avec les autres quand on sait qu’on est blanc) et les inciter à s’interroger avec moi sur leur place dans le monde. Par extension, Blanche s’adresse à toutes celles et tous ceux que la question raciale intéresse, mais aussi à toutes celles et ceux qu’elle hérisse, puisque le livre aborde le sujet d’un point de vue blanc, mais sans intention défensive, et qu’il tente honnêtement, par le récit et par le dialogue, de contribuer au débat sur la possibilité d’un universel humain.
Parution 4 mars 2021
Pages 249 p.
ISBN Papier 978-2-89712-743-5
ISBN EPUB 978-2-89712-744-2
ISBN PDF 978-2-89712-745-9
Disponible en format papier et numérique.
L'autrice
Catherine Blondeau
Catherine Blondeau vit à Nantes où elle dirige Le Grand T, théâtre de Loire-Atlantique, depuis 2011. Auparavant, elle a occupé diverses fonctions : maître de conférences en littérature et arts du spectacle à l’Université de Rouen, directrice de l’Institut Français d’Afrique du Sud à Johannesburg, attachée culturelle à Varsovie, et conseillère artistique du festival Automne en Normandie. Débutants est son premier roman.
Les médias en parlent
Précise, sans complaisance, l’écriture de Blanche a l’intelligence et la force de la prose « au couteau » d’Annie Ernaux. En détaillant de courts chapitres construits comme des nouvelles des situations vécues en France, en Afrique du Sud et en Pologne, Catherine Blondeau se fait sa propre archéologue. La méthode est aussi passionnante que ses résultats.
- Anaïs Heluin, Politis
Avec ce récit inspiré et inspirant, Catherine Blondeau a terrassé avec brio le syndrome de la page blanche sur un sujet archi délicat. Le courage et le coeur qu’elle y a mis font plaisir à lire.
- Ouest France
Un livre d’une sincérité revigorante, plein d’autodérision et qui a le mérite de susciter une kyrielle d’interrogation !
- Le Point
Catherine Blondeau détache doucement les œillères de ses lecteurs. Tout en nuance, et parfois même avec humour, elle invite donc l’Occidental blanc à prendre conscience de sa posture sociale et historique.
- Léa Harvey, Le Soleil
Catherine Blondeau questionne sa blancheur parfois sous forme d’un cours dialogue, parfois à travers une anecdote vécue, une rencontre, une phrase blessante. Et puis il y a la littérature, la musique et la danse. Véhicules essentiels : grâce à eux on s’imprègne, on ressent, on comprend, on a faim d’apprendre. Il y aura toujours plus de questions que de réponses mais Catherine Blondeau ouvre une voie passionnante grâce à une polyphonie passionnée. Blanche est un livre courageux et nécessaire. Un grand coup de coeur.
- Librairie Coiffard
En plein débat sur l’islamo-gauchisme, alors que la ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation accuse l’Université de flirter avec l’islamisme… la réflexion menée par Catherine Blondeau dans Blanche retentit avec force.
- La Parafe
Dans son récit Blanche, Catherine Blondeau interroge sa propre blancheur. Cette passionnante enquête autobiographique pose la nécessité d’une nouvelle poétique de la relation.
- Scene Web.fr
Et je retrouve dans le livre de Catherine Blondeau ce chemin qui mène à la relation, ou, pour reprendre le texte qu’elle cite d’Édouard Glissant… « L’oubli offense, et la mémoire, quand elle est partagée, abolit cette offense. Chacun de nous a besoin de la mémoire de l’autre, parce qu’il n’y va pas d’une vertu de compassion ou de charité, mais d’une lucidité nouvelle dans un processus de la Relation. »
Relation qui consiste à « relier, relayer, relater ».
- Écrire ici aussi
Ce livre est une pépite pour celui ou celle qui s’interroge sur la signification d’être blanc dans notre société. … C’est impeccable comme réflexion.
- Léo, Librairie Le port de tête
Un récit introspectif et autobiographique passionnant autant que questionnant.
- L’oeil d’Olivier
Mené comme une enquête intime autant que sociale et professionnelle, Blanche est aussi un livre de partage d’admiration pour tous.tes les écrivain.es qui ont nourri la réflexion de l’autrice.
- Les Inrocks