Culbuter le malheur
Culbuter le malheur
Culbuter le malheur, livre-phare marquant la commémoration des 30 ans du génocide des Tutsi au Rwanda (1994-2024). Un million de morts en trois mois. Des silences et des silences. Adolescente à l’époque, Beata Umubyeyi Mairesse a échappé au géno-cide. Elle offre dans ce double recueil les mots justes pour faire mémoire par une énonciation radicale de ce qui est un désir puissant de vivre à présent, au présent. L’autrice fait danser les mots-pagaille, les mots-bataille, entre ici et là-bas, entre hier et demain pour inventer un imaginaire décolonisé à offrir aux enfants du jour d’après.
Parution 5 février 2024
Pages 127 p.
ISBN Papier 978-2-89712-954-5
ISBN EPUB 978-2-89712-955-2
ISBN PDF 978-2-89712-956-9
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur-trice
Beata Umubyeyi Mairesse
BEATA UMUBYEYI MAIRESSE est née à Butare, au Rwanda, en 1979. Elle est arrivée en France en 1994 après avoir survécu au génocide des Tutsi. Son premier roman, Tous tes enfants dispersés (Autrement, 2019 ; J’ai lu, 2021), a reçu le Prix des cinq continents de la Francophonie, et Consolée, son deuxième livre (Autrement, 2022 ; J’ai lu, 2024), le prix Kourouma. Elle a également publié des nouvelles, de la poésie et un album jeunesse. Beata Umubyeyi Mairesse vit à Bordeaux.
Les médias en parlent
Beata Umubyeyi Mairesse : le recueil Culbuter le malheur et le récit Le convoi, avec Evelyne Charuest pour l’émission Il restera toujours la culture ICI PREMIERE
Il y a 30 ans, l'horreur absolue, Reportage de Jean-Philippe Hughes au Téléjournal 22h Radio-Canada
Culbuter le malheur, Émilie Nicolas pour Détours sur Canadaland
Un recueil de poésie qui raconte l’après-génocide des Tutsis du Rwanda, Alex Boissonneault pour Première heure ICI PREMIERE
Trente ans après avoir fait du français un bouclier pour éloigner les tueurs, Beata Umubyeyi Mairesse s’en sert encore de façon prodigieuse pour à la fois témoigner d’une histoire méconnue et tenter de « culbuter le malheur ».
L'autrice va créer par ce recueil de poésie un territoire où elle peut se réapproprier sa parole et son histoire.
Survivre au génocide entrevue avec Beata Umubyeyi Mairesse par Jannic Tremblay pour Tout terrain ICI PREMIERE
Cet appel à une parole souveraine côtoie le reproche d’une dépossession narrative : « Bien souvent, ce sont d’autres qui racontent ce génocide au monde, nous donnant l’impression d’être devenus les figurants de notre propre histoire.