Le violon d'Adrien
PARCE QU’ON VEUT TOUJOURS ENTENDRE CE QU’ON A ENVIE D’ENTENDRE. DE VOIR CE QU’ON A ENVIE DE VOIR. TOI, TU NE VEUX QU’UNE CHOSE. L’ARGENT DU VIOLON. ES-TU PRÊT À TOUT POUR CET ARGENT ?
Le violon d'Adrien
Le violon d’Adrien raconte l’histoire d’un enfant qui rêve de devenir violoniste. Rite de passage à la vie d’adulte pour Adrien qui, pas après pas, et bien malgré lui, trahit famille, amis, valeurs pour survivre dans un pays où l’on tue les rêves les plus humbles. Les personnages, dans cette Haïti des années 1970, s’enlisent dans un quotidien, pour le moins chaotique.
Pour le romancier Gary Victor : « Ce récit est une douleur d’enfance que j’ai longtemps enfouie en moi. Ce violon est un fantasme, enfant, mon père ne pouvait pas acheter le violon dont je rêvais. J’avais un tel amour de la musique que j’étais déçu et malade. Plus de cinquante ans plus tard, me voici revenu à cette douleur, et à ce manque qui m’a façonné. »
Parution 23 août 2023
Pages 192 p.
ISBN Papier 978-2-89712-923-1
ISBN EPUB 978-2-89712-924-8
ISBN PDF 978-2-89712-925-5
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur
Gary Victor
Né à Port-au-Prince en 1958, Gary Victor est le romancier haïtien le plus lu dans son pays. Outre son travail d'écriture, il est aussi scénariste pour la radio, la télévision et le cinéma. Ses romans explorent sans complaisance aucune le mal-être haïtien pour tenter de trouver le moyen de sortir du cycle de la misère et de la violence.
Il a obtenu le Prix du Livre insulaire à Ouessant (2003) pour À l'angle des rues parallèles, le Prix RFO (2004) pour Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin, le Prix littéraire des Caraïbes (2008) pour Les Cloches de la Brésilienne et le Prix du Rayonnement de la langue et de la littérature françaises, Académie Française.
Il est aussi Chevalier de l'Ordre national du Mérite. Il a publié plusieurs romans chez Mémoire d'encrier, dont Le violon d'Adrien (2023), Masi (2018), Nuit albinos (2016), Cûres et Châtiments (2013), Maudite éducation (2012), Soro (2011), Saison de porcs (2009) et dans l'édition poche LEGBA, Treize nouvelles vaudou (2023).
Les médias en parlent
On croirait d’abord à un récit autobiographique tout simple, porté par un style sobre mais maîtrisé, mais le réalisme merveilleux perfore l’histoire en de multiples occasions, créant autant de bifurcations inattendues que de brefs envoûtements, qui repoussent la condamnation inévitable du réel. La force du Violon d’Adrien réside dans la justesse de cette fresque ambivalente, où se joue un théâtre dont les allégeances sont trompeuses et où les masques, un à un, tombent, révélant le danger, voire l’impossibilité d’être soi-même : « Les choses peuvent être tellement difficiles et dangereuses qu’il faut se faire passer pour ce qu’on n’est pas. Tu comprendras un jour. »
- Yannick Marcoux, Le Devoir
Manipulé, roulé dans la farine, escroqué, rossé et même séquestré, Adrien découvre ce qu’il en coûte de rêver à voix haute dans un pays où les aspirations sont chuchotées en un prélude à la disparition. […] Triste constat pour un autre si clairvoyant roman signé Gary Victor.
- Thomas Dupont-Buist, Lettres québécoises
À la lecture de ce roman que l’on parcourt avec grand plaisir, on ne peut qu’admirer la volonté sans faille du jeune homme d’accéder à son rêve, dans un pays qui se décompose, à la politique oppressante, où la force brute fait loi, ce qui fait que, pour le commun des mortels, l’instinct de survie devient une nécessité s’il veut cheminer.
- Yvan Cliche, Magazine Nuit Blanche, numéro 172
L’histoire de ce bel Adrien et de sa quête pour trouver son violon est une magnifique et bouleversante ode à la fin de l’enfance et aux confrontations à un réel crasse et violent. On y trouve ici les fantômes de Dickens et Dumas. La justesse et la sincérité du style font que ce roman émouvant et puissant résonne bel et bien avec l’Histoire d’Haïti.
- Quentin Franchi, Librairie La Comédie humaine (Avignon), Page des libraires
Le romancier haïtien Gary Victor nous offre ici un roman social, un récit initiatique fort d’un enfant à la croisée des chemins vers l’âge adulte. Pour ma part, c’est une découverte multiple; celle d’un auteur, d’une culture et d’un imaginaire populaire qui m’étaient inconnus… Une fois de plus, Mémoire d’encrier fait un travail éditorial précieux!
- Sylvain, Librairie Appalaches