Les Autochtones, la part effacée du Québec
Les Autochtones, la part effacée du Québec
«L’avenir des relations entre Autochtones et Québécois et le sens même de la nation du Québec dépendent intimement de ce que sera ou ne sera pas la réécriture à parts égales de notre histoire.»
Les Autochtones, la part effacée du Québec retrace les premiers contacts entre les colons français et les Autochtones. Cette rencontre fondatrice a modelé l’identité québécoise et le regard sur l’Autre. Les récits des voyageurs-explorateurs et colons dialoguent avec les récits oraux, les mythes, les légendes et les écrits autochtones contemporains. Émerge un portrait riche où se confrontent et s’enchevêtrent représentations et impensé colonial. En replaçant les Autochtones au cœur de l’histoire du Québec, Les Autochtones, la part effacée du Québec propose une éthique qui rompt avec la vision unique, et rétablit l’égale dignité des peuples en présence.
Parution 2 décembre 2020
Pages 361 p.
ISBN Papier 978-2-89712-725-1
ISBN EPUB 978-2-89712-726-8
ISBN PDF 978-2-89712-727-5
Disponible en format papier et numérique.
L'auteur
Gilles Bibeau
Gilles Bibeau est anthropologue et professeur émérite à l’Université de Montréal. Il a entrepris des recherches dans plusieurs pays d’Afrique, d’Amérique latine ainsi qu’au Québec et en Inde. Il a publié quatre essais chez Mémoire d’encrier :Une histoire d'amour-haine: l'Empire britannique en Amérique du Nord (2023), Généalogie de la violence. Le terrorisme: piège pour la pensée (2015), Andalucía, l’histoire à rebours (2017) et Les Autochtones, la part effacée du Québec (2020) qui a remporté la médaille Luc Lacourcière.
Prix et distinctions
- 2021
Lauréat, médaille Luc-Lacourcière
Les médias en parlent
Dans Les Autochtones : la part effacée du Québec, l’histoire canonique ne monopolise pas la parole. Les récits des explorateurs et des colons côtoient les mythes, les légendes et les écrits autochtones contemporains, tout aussi capitaux. Le riche texte de Gilles Bibeau, anthropologue et professeur émérite à l’Université de Montréal, permet « une réécriture à parts égales de notre histoire » nécessaire et bénéfique pour l’avenir des relations entre Autochtones et Québécois.
- La revue Les Libraires
L’automne dernier, la mort, à Joliette, d’une Autochtone de la nation Atikamekw, Joyce Echaquan, victime de maltraitance raciste par des soignantes, a éclairé de façon brutale ce que Gilles Bibeau appelle « la part effacée du Québec ».
- Michel Lapierre, Le Devoir
Cet essai bien documenté s’inscrit dans la foulée des ouvrages de Serge Bouchard et Marie-Christine Lévesque et jette un éclairage novateur et nécessaire – même si ça fait mal — sur la présence autochtone millénaire en Amérique du Nord.
- Jacques Lanctôt, Le Journal de Montréal