Petite-Ville
personne n'est pauvre par choix, n'en déplaise aux polémistes de coin de comptoir qui n'ont jamais manqué de rien.
Petite-Ville
Simon, célèbre journaliste et écrivain engagé est retrouvé mort à 40 ans dans le parc aménagé sur les ruines de la Zone. C'est dans cette banlieue pauvre de Petite-Ville qu'il a grandi avec Mia, tous deux adoptés par Annick Mesplède, travailleuse sociale. Qui a tué Simon ? Petite-Ville dresse le portrait de nos villes minées par l'exclusion, l'injustice et les inégalités.
Parution 2 septembre 2024
Pages 305 p.
ISBN Papier 978-2-89712-997-2
ISBN EPUB 978-2-89712-998-9
ISBN PDF 978-2-89712-999-6
Disponible en format papier et numérique.
Mots-clés : discrimination et classes socialesPauvretéPolarRacisme et luttes contre le racisme
L'autrice
Mélikah Abdelmoumen
Romancière et essayiste, Mélikah Abdelmoumen est née à Chicoutimi en 1972. Elle est une figure incontournable de la scène littéraire québécoise. Son essai Baldwin, Styron et moi, publié chez Mémoire d'encrier en 2022, a remporté le Prix Pierre-Vadeboncoeur. Elle vit à Montréal.
Les médias en parlent
Parmi les avantages de vieillir, il y a l’expérience acquise, qui permet de saisir les complexités mondiales avec plus d’acuité, d’humanité, de force tranquille. On réussit à dompter nos bêtes intérieures, même à cohabiter avec elles. À condition de les tenir occupées et de s’en servir pour écrire. Ces bêtes sont partout dans Petite-Ville, le nouveau roman de l’écrivaine humaniste, qui poursuit son combat contre les injustices, le racisme, les polémistes dangereux, les magouilles du pouvoir et des super riches.
- Claudia Larochelle, ELLE Québec
Mélikah Abdelmoumen emploie les ressorts du polar afin d’épingler ce que l’écosystème médiatique occidental a de plus inquiétant. Petite-Ville, un monde où, pendant que des chroniqueurs se lancent de la boue, les pauvres demeurent pauvres.
Une œuvre renversante qui dénonce les clivages sociaux, le racisme, le pouvoir de certains médias et la gentrification.
Éminemment complexe, flirtant avec le polar, le thriller politique et le surnaturel, cet ambitieux récit constitue la somme de tous les combats, engagements, prises de parole et obsessions de Mélikah Abdelmoumen.
L’autrice cerne parfaitement le non-dit des distinctions sociales et la difficulté de se conformer, ou de s’accrocher à des principes, quand il s’agit d’abord de survivre.
- Josée Boileau, Journal de Montréal
On a envie de dire à Mélikah Abdelmoumen qu’elle a réussi son pari; celui de divertir avec une “satanée bonne histoire”, tout en faisant réfléchir sur le monde autour.
Comme hors-temps et hors-sol, Mélikah Abdelmoumem m’a emmenée dans un univers tantôt noir, tantôt flirtant avec le surnaturel. Au fil du récit de Mia et d’archives, la résolution du passé s’impose afin de mieux comprendre les conflits du présent. Cette fable nous rappelle qu’il faut nous méfier des ententes entre les puissances politiques et économiques de nos villes qui aiment à maintenir les classes sociales où elles sont.
- Marlyse, Librairie Gallimard Montréal
Polar et roman noir, analyse sociologique et roman psychologique, et une surprenante touche de fantastique, Petit-Ville est un roman incontournable qui défie avec succès les règles du polar et du roman policier.
Ce sombre roman sonne comme un signal d’alarme en nous mettant en garde contre les dérives d’une société corrompue par le pouvoir, le racisme, l’aveuglement encouragé par certains médias.
Les intrigues du présent et du passé s'intriquent, nous gardant en haleine de la première à la dernière page du roman, qui constitue un véritable tour de force littéraire livré par l’autrice.
- Coup de cœur de Chloé, Librairie La maison des feuilles
Ce qui rend ce roman très fort dans sa critique sociale, c’est qu’il ne fait pas l’économie de la complexité, tout au contraire. Il s’intéresse aux ambiguïtés, aux zones grises, comme ce gris des pages elles-mêmes, qui s’interroge sur l'extrême difficulté de la mobilité sociale, dans une société d'héritiers.
- Mathieu Bélisle
Porté par des personnages forts, Mélikah Abdelmoumen nous entraine dans un univers dystopique, pas si différent du nôtre, où le bien et le mal s'affrontent et où les élites s'accaparent toutes les richesses ne laissant aux pauvres que des miettes. C'est un très beau roman.
- Michel Jean
En somme, Mélikah Abdelmoumen, à travers PETITE-VILLE et l’ensemble de son parcours littéraire, incarne une figure d’écrivain rare : une créatrice polymorphe, à la fois ancrée dans le réel et ouverte aux dimensions occultes du quotidien, qui refuse les compromis faciles et place la littérature au cœur d’un engagement aussi personnel qu’intellectuel.
La force de PETITE-VILLE se trouve dans ta capacité à capturer la contradiction de notre époque. Une société où les chroniqueurs s'invectivent pendant que des laissés-pour-compte reste dans l'ombre.
C'est assez frontal sur les idées. Ça m'a fait penser à James Elroy. C'est très direct, on rentre dans la tête des gens.
Ici, d’une langue tranchante, sans compromis et avec des touches de son sarcasme immanquablement délicieux, l’écrivaine dénonce les abus de pouvoir, la cupidité et la corruption.