Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo (format poche)
Tout ce qu'on ne te dira pas, Mongo (format poche)
Un après-midi d’été, l’écrivain croise sur la rue Saint-Denis un jeune homme, Mongo, qui vient de débarquer à Montréal. Il lui rappelle cet autre jeune homme arrivé dans la même ville en 1976. Le même désarroi et la même détermination.
Mongo demande : comment faire pour s’insérer dans cette nouvelle société ?
Ils entrent dans un café et la conversation débute comme dans un roman de Diderot.
C’est ce ton léger et grave que le lecteur reconnaît dès le début d’un livre de Laferrière:« Tout nouveau-né est un immigré qui doit apprendre pour survivre les codes sociaux. Une société ne livre ses mystères qu’à ceux qui cherchent à la comprendre, et personne n’échappe à cette règle implacable, qu’on soit du pays ou non.»
Laferrière raconte ici quarante années de vie au Québec. Une longue lettre d'amour au Québec.
Parution 19 septembre 2019
Pages 320 p.
ISBN Papier 978-2-89712-616-2
ISBN EPUB 978-2-89712-355-0
ISBN PDF 978-2-89712-356-7
Disponible en format papier.
L'auteur
Dany Laferrière
Écrivain, membre de l’Académie française, Prix Médicis en 2009 pour le roman L’énigme du retour, Dany Laferrière est l’auteur d’une oeuvre remarquable, traduite dans le monde entier.
Dany Laferrière, né à Port-au-Prince en Haïti, a passé son enfance à Petit-Goâve avec sa grand-mère Da. Il vit à Montréal. Depuis Comment faire l’amour avec un nègre sans se fatiguer (VLB, 1985), il a publié de nombreuses oeuvres. «L’autobiographie américaine» de Dany Laferrière est composée de romans, de livres jeunesse, de chroniques, de poèmes et d’entretiens. Il poursuit avec Tout bouge autour de moi (Mémoire d’encrier/Grasset, 2010), L’Art presque perdu de ne rien faire (Boréal 2011), Chronique de la dérive douce (Boréal/Grasset, 2012), Journal d’un écrivain en pyjama (Mémoire d’encrier/Grasset, 2013), ajoutant d’autres pièces importantes à son oeuvre. Il est le récipiendaire de plusieurs prix et distinctions reconnues à l'international.
Les médias en parlent
Le roman de Dany Laferrière compose le vade-mecum du déraciné curieux, avide de se faire une place parmi ce peuple de l’hiver perpétuel, ivre de ses étés. Un récit humoristique, faussement goguenard, sur son expérience de lecteur-flâneur, humeur d’atmosphères.
- Jean-Claude Raspiengeas, La Croix
Si le livre semble s’adresser d’abord à Mongo, puis au nouvel immigré au sens plus large, il se veut aussi un miroir offert aux québécois, à ceux que Dany désigne comme les natifs. C’est fait avec humour, et beaucoup d’amour.
- Danielle Laurin, Le Devoir
Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo se décrit comme une lettre d’amour au Québec. Un livre dans lequel il mélange joyeusement les genres, lui qui se dit obsédé par l’idée d’ennuyer son lecteur. On y trouve un dialogue entre un homme qui connaît aujourd’hui le Québec de l’intérieur et un jeune immigrant, Mongo, qui veut bien sûr tout conquérir en une nuit (et plus particulièrement une jeune fille). Conversations interrompues par les notes, observations et chroniques à la radio de l’homme établi, le tout menant à une espèce de manuel expliquant comment infiltrer une nouvelle culture.
- Chantal Guy, La Presse +
À Mongo qui s’engouffre dans nos petits matins glacés, en émergeant de son deux et demie, Dany Laferrière demande : « Qui t’avait promis le paradis ? » L’exil transformera le nouveau venu. Les vieux enfants du sol à son contact également. D’autres écrivains d’ailleurs mêleront leurs souvenirs aux découvertes. D’autres émigrés se briseront les ailes sur des murs d’étrangeté, de nouvelles unions mélangeront leurs racines. Reste à se souhaiter d’offrir à tout le monde une langue vibrante pour mieux se parler.
- Odile Tremblay, Le Devoir
Un livre plein de tendresse.
- Marie-Louise Arsenault, Plus on est de fous, plus on lit
Au jeune Mongo, Laferrière raconte quarante années de vie. Une longue lettre d’amour au Québec. On retrouve avec plaisir le ton à la fois léger et sérieux de cet écrivain d’exception, son amour pour le Québec et pour la vie, son humour fin, sa sensibilité et la qualité du regard qu’il porte sur l’humain.
- Marie-France Bornais, Journal de Montréal