Un thé dans la toundra Nipishapui nete mushuat
Un thé dans la toundra Nipishapui nete mushuat
Joséphine Bacon, nomade de la toundra, nous fait parcourir, à la lumière du poème, des territoires inconnus. Gaston Miron, Saint-Denys Garneau et Paul Chamberland ont nommé Terre Québec ; Joséphine Bacon élargit le pays en nous initiant à la toundra et aux douces chansons de l’infini. L’horizon est offert avec tant de grâce et de naturel que nous lui sommes à jamais redevables de nous rappeler à l’essentiel : beauté, simplicité et volupté.
Parution 11 octobre 2013
Pages 102 p.
ISBN Papier 978-2-89712-095-5
ISBN EPUB 978-2-89712-097-9
ISBN PDF 978-2-89712-096-2
Disponible en format papier et numérique.
L'autrice
Joséphine Bacon
Joséphine Bacon est une poète innue originaire de Pessamit, née en 1947. Réalisatrice et parolière, elle est considérée comme une autrice phare du Québec. Elle a travaillé comme traductrice-interprète auprès des aînés, ceux et celles qui détiennent le savoir traditionnel et, avec sagesse, elle a appris à écouter leur parole.
Joséphine Bacon dit souvent d’elle-même qu’elle n’est pas poète, mais que dans son cœur nomade et généreux, elle parle un langage rempli de poésie où résonne l’écho des anciens qui ont jalonné sa vie.
Chez Mémoire d’encrier, elle a écrit son premier recueil Bâtons à message · Tshissinuatshitakana (2009) en pensant à ces nomades amoureux des grands espaces, et a reçu le Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal en 2010 pour son poème « Dessine-moi l’arbre ». Toujours chez Mémoire d’encrier, elle a publié en collaboration avec José Acquelin Nous sommes tous des sauvages (2011) et Un thé dans la toundra · Nipishapui nete mushuat (2013, Finaliste au Prix du Gouverneur général et Finaliste au Grand Prix du livre de Montréal). Son recueil, Uiesh · Quelque part (2018), lui a valu le Prix des libraires 2019.
Avec Kau Minuat · Une fois de plus, publié en 2023, Joséphine Bacon renouvelle son univers. Loin des légendes innues, l’aînée des poètes s’installe entre les saisons et avance lentement dans une méditation sur l’arbre, le temps et le silence.
En 2023, elle a reçu le prestigieux prix Molson du Conseil des arts du Canada, pour son apport inestimable à la littérature.
Prix et distinctions
- 2017
Incontournable de Radio-Canada
- 2017
Incontournable des Libraires
- 2014
Finaliste, Prix du Gouverneur général
- 2014
Finaliste, Grand Prix du livre de Montréal
Les médias en parlent
Joséphine Bacon est une figure incontournable de la culture autochtone au Québec.
- Patrick Masbourian, Radio-Canada
Cette auteure est le pont le plus merveilleux entre la culture [autochtone] et les Blancs.
- Jean Fugère, Radio-Canada
Une véritable incursion dans ce territoire à la fois réel et imaginaire.
- Bénédicte Filippi, Radio-Canada
Si les racines d’un Dany Laferrière se trouvent dans la tasse de café de Da, sa grand-mère, celles de Joséphine Bacon se livrent dans Un thé dans la toundra.
- Valérie Lessard, Le Droit
Beau recueil qui nous fait entrer dans le pays boréal, avec la délicatesse d’une marche respectueuse, presque spirituelle, jusqu’aux sources d’une tradition qui réunit les morts et les vivants, les ardentes mémoires ancestrales et le possible accueil serein d’une ouverture aux secrets des pierres et des matières.
- Hugues Corriveau, Le Devoir
Son dernier recueil est magnifique!
- Jean-Paul Daoust, Radio-Canada
Un livre de poésie qui nous fait découvrir, respirer la terre et fouler les grands espaces de la toundra.
- Élizabeth Gagnon, Radio-Canada
Intéressant, riche et profond! C’est de la très belle poésie.
- Gilles Payer, CIBL
C’est un hymne à la terre de ses ancêtres, à la beauté de la nature.
- Julie-Andrée Verville, Le Manic
Un rêve court sur le papier, c’est la liberté qui découle du sentiment profond de la toundra, la gratitude envers cet espace et aussi un aveu d’humilité devant sa réalité. […] Cette langue de terre et de ciel, ce vocabulaire de faune et de flore, ces frissons de glace et de feu montrent bien que le poème naît d’une fusion de l’être avec l’élémentaire et se veut un prélude à l’offrande et au pardon.
- Rachel Leclerc, Lettres québécoises
En français et en innu-aimun, les mots de ce recueil dévoilent la toundra, embrassent l’horizon, font vibrer la terre. Cette poésie lumineuse, vivante, reflète la beauté, ramène à l’essentiel.
- Le Libraire
Avec sagesse, Joséphine Bacon offre une poésie qui transcende «l’absence à l’identité», comme si la toundra avait le pouvoir de faire revivre l’Innu. Comme les femmes qui brodaient les vêtements de chasse pour que leur mari plaise à Papakassik et soit amené sur la piste du caribou, la poésie de Joséphine Bacon revêt les mots qui nous conduisent au cœur de la toundra et plus près de son peuple.
- Nathalie Landreville, Le Mouton noir