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Joséphine Bacon

  • (c) Benoit Rochon

    • Lauréate du Prix Molson du Conseil des arts du Canada 2023
    • Lauréate du prix des Libraires du Québec 2019 pour Uiesh – Quelque part
    • Lauréate du prix Culturel Samuel Champlain 2019 pour le Canada
    • Doctorat Honoris Causa de l’Université Laval
    • Prix International Ostana – écritures en langue maternelle
    • Lauréate du Mérite du français dans la culture, 2018
    • Membre de l’Ordre des Arts et des Lettres du Québec, 2018 
    • Officière de l’Ordre de la ville de Montréal, 2018 

    Avec Joséphine Bacon commence une nouvelle histoire de la poésie québécoise.

    Joséphine Bacon est une poète innue originaire de Pessamit, née en 1947.  Réalisatrice et parolière, elle est considérée comme une autrice phare du Québec. Elle a travaillé comme traductrice-interprète auprès des aînés, ceux et celles qui détiennent le savoir traditionnel et, avec sagesse,  elle a appris à écouter leur parole.  Joséphine Bacon dit souvent d’elle-même qu’elle n’est pas poète, mais que dans son cœur nomade et généreux,  elle parle un langage rempli de poésie où résonne l’écho des anciens qui ont jalonné sa vie. Chez Mémoire d’encrier, elle a écrit son premier recueil Bâtons à message/Tshissinuatshitakana (2009) en pensant à ces nomades amoureux des grands espaces, et a reçu le Prix des lecteurs du Marché de la poésie de Montréal en 2010 pour son poème « Dessine-moi l’arbre ». Toujours chez Mémoire d’encrier, elle a publié en collaboration avec José Acquelin Nous sommes tous des sauvages (2011) et Un thé dans la toundra/Nipishapui nete mushuat (2013, Finaliste au Prix du Gouverneur général et Finaliste au Grand Prix du livre de Montréal). Son recueil, Uiesh • Quelque part (2018), lui a valu le Prix des libraires 2019. Avec Kau Minuat · Une fois de plus, publié en 2023, Joséphine Bacon renouvelle son univers. Loin des légendes innues, l’aînée des poètes s’installe entre les saisons et avance lentement dans une méditation sur l’arbre, le temps et le silence. En 2023, elle a reçu le prestigieux prix Molson du Conseil des arts du Canada, pour son apport inestimable à la littérature.

    Parolière et autrice des textes d’enchaînement du spectacle de Chloé Sainte-Marie Nitshisseniten e tshissenitamin, Joséphine Bacon a été invitée en Colombie, en France, en Russie (Moscou), en Arménie et en Haïti. Elle  a reçu de nombreuses distinctions, participe régulièrement à des spectacles de poésie et collabore à des revues québécoises, européennes, tahitiennes, etc.

    Joséphine Bacon enseigne l’innu-aimun depuis plus de 40 ans et donne de nombreux ateliers d’écriture et conférences dans les universités, les cégeps et dans plusieurs communautés autochtones comme Pessamit, Escoumins, Pointe-Bleue, Natashquan, Obedjiwan, Sept-îles et Odanak. Parallèlement, elle travaille à diverses traductions de l’innu-aimun vers le français.

    Du côté du cinéma, Joséphine Bacon participe comme traductrice et voix off à des documentaires et courts métrages, dont ceux du cinéaste Arthur Lamothe. Elle a réalisé Tshishe Mishtikuashisht – Le petit grand européen (Johan Beetz, 1997) et Ameshkuatan – Les sorties du castor (1978). Joséphine Bacon a aussi participé aux treize émissions de la série télévisée Mupu (2002), la série Carcajou Mikun, Finding our talk, avec les productions Mushkeg Nutaq, et Innu-Assi – avec les productions Manitu.

    Nin Auass • Moi l’enfant. Anthologie bilingue innu aimun – français dirigée par Joséphine Bacon et Laure Morali, et illustrée par Lydia Mestokosho-Paradis paraît chez Mémoire d’encrier en mai 2021.

    Publications chez Mémoire d’encrier 

          

    Direction d’ouvrage à Mémoire d’encrier :

     

    Collaborations chez Mémoire d’encrier

    Bonjour voisine Marie Hélène Poitras       femmes rapaillées       c1-bruits du monde


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