La danse du figuier
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Emné Nasereddine
Prix Émile-Nelligan 2021
Je suis fille de la fille
c’est à moi de consoler
à moi de porter les fleurs
les horizons
mon doigt indique les premiers nuages
rentrons à la maison Téta
nous reviendrons demain
enceintes d’un jour nouveau
Trois générations de femmes : Téta, la grand-mère, Fadwa, la mère, et Emné, la fille qui dit la tendresse de celles qui l’ont précédée. Les poèmes recousent les liens brisés par la guerre, la mort et l’exil.
Point de vue de l’auteure
Le figuier sous lequel nous dansions enfants a été coupé. Je ne savais plus où aller. Dans une tristesse que je connaissais par corps, j’ai fini par fuir sans montrer mon ombre. Dans la poésie, j’ai vu la possibilité d’habiter un lieu et d’y retrouver la tendresse des femmes qui m’ont élevée.
Née en France en 1990, Emné Nasereddine a grandi au Liban. La danse du figuier est son premier livre. Elle vit à Montréal.
Poésie 978-2-89712-767-1 17$ 120 pages
31 mai 2021 (Québec)
à venir (France/Belgique/Suisse)Disponible en format papier et numérique
Ce que la presse en dit
Quand j’ai su que La danse du figuier allait être dans la bibliothèque des archives nationales du Québec. Je me suis dit: « Ce sont les voix de ma grand-mère et de ma mère qui sont archivées. » Parce que la mienne est accessoire.
Entrevue avec Emné Nasereddine, Le Droit
Dans la poésie, j’ai vu la possibilité d’habiter un lieu et d’y retrouver la tendresse des femmes qui m’ont élevée. Écrire revient à les abriter. Comme un geste de maternité.
Entrevue avec Emné Nasereddine, Journal Métro
Entrevue, Plus on est de fous, plus on lit !
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