Maisons Vides
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Brenda Navarro
Traduit de l’espagnol par Sarah Laberge-Mustad
Prix PEN pour la traduction en anglais
Daniel a disparu trois mois, deux jours, huit heures après son anniversaire. Il avait trois ans. C’était mon fils.
Un enfant kidnappé. Deux femmes. Celle qui l’a perdu et celle qui l’a volé. À la suite de l’enlèvement de Daniel, sa mère est désemparée, hantée par sa propre ambivalence : voulait-elle être mère ? De l’autre côté de Mexico, dans un quartier populaire, la femme qui a enlevé Daniel voit sa vie bouleversée par cet enfant, dont elle a tant rêvé. Entremêlant ces deux voix, Maisons vides dit les désirs et les regrets de la maternité.
Née en 1982 à Mexico, Brenda Navarro vit à Madrid. En 2016, elle a fondé #EnjambreLiterario, le groupe qui fait la promotion des femmes écrivaines. Maisons vides, traduit dans une dizaine de langues, est son premier roman.
Roman 978-2-89712-797-8 21.95$ 192 pages
20 octobre 2021 (Québec)
à venir (France/Belgique/Suisse)Disponible en format papier et numérique
- ©Idalia Ríos
Ce que la presse en dit
J’ai adoré ce livre, l’écriture est très forte, on retrouve le rythme de la langue espagnole dans la traduction. Un grand récit sur la douleur et la culpabilité qui se complexifie jusqu’à la fin. Le thème de la maternité est enclavé dans le thème social et politique du Mexique d’aujourd’hui. La maternité dans le livre est une métaphore de la société. Je pourrais faire une thèse de doctorat sur ce roman !
– Élise Turcotte, Libraire de force
C’est très bien décrit, il y a beaucoup d’éléments qui en feraient un très bon film.
– Mariana Mazza, Bonsoir bonsoir
Le regard de Brenda Navarro est acéré sur une société mexicaine marquée par la misère, l’argent sale, les disparitions, le crime …Et il souligne qu’en ce qui concerne les violences faites aux femmes aucun milieu, aucun pays n’est épargné.
– Christiane Sistac, Mare nostrum
Une très belle réussite de la rentrée. Cette Navarro est à suivre.
– Daniel Rolland, Culturehebdo.com
Le portrait que dresse Navarro de la maternité et ses répercussions est insolite, limpide et original. Un début captivant d’une écrivaine à surveiller.
– Irish Times
Un grand roman : intense, addictif, révélateur.
– i Paper
Une critique sociale acerbe des enjeux de classe et de race… Une nouvelle voix marquante s’introduit dans la littérature mexicaine.
– Morning Star
Le récit scindé en deux incite à lire le roman comme une compétition – laquelle des deux femmes souffre le plus? Or, les rouages du hasard conspirent contre les deux, et le manque de solidarité envers ces femmes, à la fois liées et piégées dans leurs propres histoires, ne fait qu’amplifier l’ironie du drame. Portrait de la cruauté, ce roman n’est pourtant pas cruel, il est rempli d’empathie, mais une empathie qui nous met au défi.
– The Guardian
Une nouvelle voix brillante qui vous prend par les tripes et vous propulse. La lecture de Maison vides m’a bouleversée.
– Miriam Toews, auteure de Women Talking
Ce roman puissant et étrangement beau nous interpelle et nous émeut par sa sagesse unique et inquiétante.
– Alejandro Zambra, auteur de Multiple Choice
L’un des secrets les mieux gardés de la littérature mexicaine.
– Fernanda Melchor, auteure de Hurrican Season, finaliste au Prix Booker international.
Un roman dévastateur écrit avec une grande lucidité, Maison vides capte la gamme extrêmement complexe des émotions nées de la maternité tout en mettant subtilement en lumière certaines des tensions et des traumatismes de la société mexicaine.
– Chloe Arijdis, auteure de Sea Monsters
Une étude méticuleuse de la souffrance écrite par une auteure qui sait que derrière toute affection se cache un danger.
– Yuri Herrera, auteur de Signs Preceding the End of the World
Dans une prose précise et dévastatrice, Maison vides aborde des sujets tels que l’intimité, la violence domestique, l’inégalité sociale, la solitude, la culpabilité et l’amour.
– Elle (Espagne)
Un roman inoubliable : ses pages incarnent certaines des plus belles oeuvres.
– El País
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