Non je ne mourrai pas
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Jean Désy
Finaliste, Prix littéraires du Salon du livre
du Saguenay–Lac-Saint-Jean 2021Mourir. Malgré la vie. Malgré la joie. Mourir. Peut-être renaître un jour. Conte-poème au pays des Inuits et des coureurs de froid. Accueilli et soigné au Nunavik, l’aventurier blessé médite sur la mort, la vie et l’amour. C’est dans la toundra que le rescapé retrouvera la force de vivre.
Je vous connais gens du Nord
Bien-aimés nomades depuis des lustres
Qui parcourez cette terre
De loups-marins et d’eaux
Je vous connais mes courageux
Et même si je ne vous connaissais pas
Vous me recueilleriez en disant
Bienvenue à toi le pauvret
Celui dont la jambe traîne comme une peau
Entre qu’on te serve un thé brûlant
Viens dans la chaleur de notre abriPoint de vue de l’auteur
Mourir. Voilà notre lot, malgré la vie, malgré la joie. Mourir, mais peut-être renaître un jour. Ou peut-être accéder au néant, lieu du silence suprême. L’interrogation est majeure, fondamentale. Elle a vrillé les esprits humains depuis la préhistoire. C’est à force d’écrire, mais aussi parce que mon activité médicale m’a souvent mis en contact avec la mort, que je me suis rendu compte que l’angoisse existentielle constituait l’un de mes moteurs d’existence. J’ai vécu le plus intensément possible, en cherchant à donner de l’amour comme à rester en état d’amour, parce que, peut-être, toute cette vie qui est la nôtre n’est qu’absurdité. Peut-être. Mais de tout mon être, je veux avoir foi en mon âme comme en l’Âme du monde.
Poésie 978-2-89712-755-8 17,00$ 128 pages
13 janvier 2021 (Québec)
à venir (France/Belgique/Suisse)Bientôt disponible en format papier et numérique
- (c) Laurent Theillet
Ce que la presse en dit
Jean Désy revient à la charge chez Mémoire d’encrier avec Non je ne mourrai pas, un poème qui prend la forme d’un monologue intérieur. Le personnage, grièvement blessé après un accident de motoneige au Nunavik, livre ses pensées alors qu’il lutte contre le froid, la faim et les animaux sauvages. Le résultat est un recueil vivant et poignant qui rappelle la fragilité de l’homme face à l’immensité et la rudesse de la nature.
Matthieu Dessureault, L’université Laval
On est heureux de retrouver l’auteur du Nord qui nous propose cette fois un « poème conté ou un roman-poème ». Une histoire de mort au Nunavik, d’un homme blessé et accueilli, d’une résurrection. L’activité médicale de l’auteur est de nouveau mise à contribution afin de cerner les pulsions les plus profondes qui guident les humains à persister face à l’adversité. De nouveau, voici un acte de foi en cette possibilité de la bonté, toute simple. Cette œuvre « représente la plus vaste et la plus intense entreprise poétique de ma vie », dit l’auteur.
Hugues Corriveau, Le Devoir
Jean Désy livre, avec Non je ne mourrai pas, un de ses plus beaux témoignages. […] Le livre est un long et profond monologue traduisant, in fine, son amour inconditionnel du Nord, quoi qu’il advienne. L’adoration d’un lieu de défis, de menaces, de silences, de beautés, de lumières et de solidarités.
Éric Clément, La Presse
Un récit fulgurant. […] En ces temps de pandémie, Non, je ne mourrai pas oblige à mettre en perspective les conditions de survivance des uns et des autres selon le degré d’abnégation, d’acceptation ou de résilience de chacune et chacun. « Humain trop humain », écrivait Nietzsche, ce que le personnage de Jean Désy illustre de façon magistrale, surtout sans faux-semblant ni cynisme.
Jean-François Crépeau, Le Canada français
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