Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo [format de poche]
-
Dany Laferrière
Un après-midi d’été, l’écrivain croise sur la rue Saint-Denis un jeune homme, Mongo, qui vient de débarquer à Montréal. Il lui rappelle cet autre jeune homme arrivé dans la même ville en 1976. Le même désarroi et la même détermination. Mongo demande: comment faire pour s’insérer dans cette nouvelle société? Ils entrent dans un café et la conversation débute comme dans un roman de Diderot. C’est ce ton léger et grave que le lecteur reconnaît dès le début d’un livre de Laferrière.
Au jeune Mongo, Laferrière raconte quarante années de vie. Une longue lettre d’amour au Québec.
« Il faut rester vigilant. L’exil est la plus grande école de conduite. On devrait envoyer tous les enfants faire un stage à l’école de l’exil. À ce jour, seuls les damnés de la terre semblent bénéficier de ce cours magistral. Dans cette obligation d’observer attentivement l’autre, on se découvre parfois. En analysant ainsi chacun de ses gestes, cela prend un temps avant de voir qu’on était en face d’un miroir.
— Je risque de me perdre dans cette aventure.
— C’est le risque du voyage, Mongo. »Dany Laferrière, né le 13 avril 1953 à Port-au-Prince en Haïti, reçoit le prix Médicis en 2009 pour l’Énigme du retour. Il est élu à l’Académie française en 2013. Il a publié chez Mémoire d’encrier Les années 80 dans ma vieille Ford (2005), Tout bouge autour de moi (2011), Journal d’un écrivain en pyjama (2013) et Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo (2015).
- Télécharger le communiqué (format PDF)
- Lire un extrait du livre en ligne
- Lire les notes biographiques de Dany Laferrière
Legba 978-2-89712-616-2 14,95$ 320 pages
13 février 2019 (Québec)
À venir (France/Belgique/Suisse)Disponible en grand format et en format numérique ici
Ce que la presse en dit
Le roman de Dany Laferrière compose le vade-mecum du déraciné curieux, avide de se faire une place parmi ce peuple de l’hiver perpétuel, ivre de ses étés. Un récit humoristique, faussement goguenard, sur son expérience de lecteur-flâneur, humeur d’atmosphères.
Jean-Claude Raspiengeas, La Croix
Si le livre semble s’adresser d’abord à Mongo, puis au nouvel immigré au sens plus large, il se veut aussi un miroir offert aux québécois, à ceux que Dany désigne comme les natifs. C’est fait avec humour, et beaucoup d’amour.
Danielle Laurin, Le Devoir
Tout ce qu’on ne te dira pas, Mongo se décrit comme une lettre d’amour au Québec. Un livre dans lequel il mélange joyeusement les genres, lui qui se dit obsédé par l’idée d’ennuyer son lecteur. On y trouve un dialogue entre un homme qui connaît aujourd’hui le Québec de l’intérieur et un jeune immigrant, Mongo, qui veut bien sûr tout conquérir en une nuit (et plus particulièrement une jeune fille). Conversations interrompues par les notes, observations et chroniques à la radio de l’homme établi, le tout menant à une espèce de manuel expliquant comment infiltrer une nouvelle culture.
Chantal Guy, La Presse +
À Mongo qui s’engouffre dans nos petits matins glacés, en émergeant de son deux et demie, Dany Laferrière demande : « Qui t’avait promis le paradis ? » L’exil transformera le nouveau venu. Les vieux enfants du sol à son contact également. D’autres écrivains d’ailleurs mêleront leurs souvenirs aux découvertes. D’autres émigrés se briseront les ailes sur des murs d’étrangeté, de nouvelles unions mélangeront leurs racines. Reste à se souhaiter d’offrir à tout le monde une langue vibrante pour mieux se parler.
Odile Tremblay, Le Devoir
Un livre plein de tendresse
Marie-Louise Arsenault, Radi0-Canada/Plus on est de fous, plus on lit
Au jeune Mongo, Laferrière raconte quarante années de vie. Une longue lettre d’amour au Québec. On retrouve avec plaisir le ton à la fois léger et sérieux de cet écrivain d’exception, son amour pour le Québec et pour la vie, son humour fin, sa sensibilité et la qualité du regard qu’il porte sur l’humain.
Marie-France Bornais, Journal de Montréal
Comments are closed.