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Uiesh – Quelque part

  • Joséphine Bacon 

     Finaliste Prix Alain-Grandbois 2019
    Prix littéraire des enseignants de français, catégorie poésie, 2019
    Prix des libraires, catégorie poésie, 2019
    Prix ex-aequo Indigenous Voices Award 2019
    Coup de cœur Renaud-Bray

    Quelque part, une aînée avance. Elle porte en elle Nutshimit, Terre des ancêtres. Une mémoire vive nomadise, épiant la ville, ce lieu indéfini. La parole agrandit le cercle de l’humanité. Joséphine Bacon fixe l’horizon, conte les silences et l’immensité du territoire.

    Je n’ai pas la démarche féline
    J’ai le dos des femmes ancêtres
    Les jambes arquées
    De celles qui ont portagé
    De celles qui accouchent
    En marchant

    Apu tapue utshimashkueupaniuian pemuteiani
    Anikashkau nishpishkun miam tshiashishkueu
    Nuatshikaten
    Miam ishkueu ka pakatat
    Miam ishkueu ka peshuat auassa pemuteti

    Née en 1947, Joséphine Bacon est amérindienne, innue de Betsiamites. Poète et réalisatrice, elle vit à Montréal. Elle est l’auteure d’une œuvre poétique d’une grande puissance saluée dans le monde entier.


    Poésie    978-2-89712-541-7   17$   126 pages    

    5 septembre 2018 (Québec) 
    10 septembre 2018 (France/Belgique/Suisse) 

    Disponible en version papier et numérique



    Ce que la presse en dit

    Elle a plus de 70 ans, elle est de quelque part (on ne sait pas où exactement), mais moi, je le devine. Entre le passé et le présent, elle évoque cinquante ans de vie urbaine en même temps que sa nostalgie de la nature et du mode de vie amérindien. Écouter une colère tranquille.

    Ricardo Langlois, « Le top 10 des livres 2019 », http://lametropole.com/

     

    « La voix d’une aînée qui ne veut pas oublier. Les rides comme des sentiers où remonte l’histoire de soi. »

    Comité de sélection du Prix des Libraires 2019-catégorie Poésie

     

    Un livre simple et profond par le souci qui l’anime, par la conscience qui l’habite, comme une petite bougie qu’elle voudrait laisser au monde.

    Françoise Siri, La Croix

     

    On a une grande poète au Québec. Elle s’appelle Joséphine Bacon. Je crois qu’un écrivain doit en faire connaître un autre. Si on ne connait pas Joséphine Bacon, on aurait intérêt…

    Dany Laferrière, Les Échangistes

     

    Ses premiers recueils racontent la vie dans l’arrière-pays, ce territoire que les anciens, des nomades, ont tant parcouru. Le vocabulaire surgit instinctivement en innu, racontant la toundra et le panorama à perte de vue. Uiesh – Quelque part lui est plutôt inspiré par « le bout de la rue, sans horizon » qu’elle arpente depuis un demi-siècle.

    Anne-Marie Yvon, Ici Radio-Canada

     

    Uiesh / Quelque part, c’est en fait une ode à l’immensité du territoire, à la vie avec ses silences et ses amitiés. C’est marcher dans le sillage merveilleux du quotidien de Joséphine Bacon, c’est partager le souvenir d’une amie Innue. Je suis toujours en admiration devant la simplicité parfaite de chaque mot, des mots qui nous touchent droit au cœur. L’auteure nous livre ici un recueil de poésie bilingue en français et en innu-aïmun qu’on lit avec délectation.

    Annie Proulx, librairie A à Z (Baie-Comeau)

     

    Si Joséphine Bacon choisit de mettre en lumière le versant positif de son existence, ce n’est sûrement pas étranger au fait qu’elle possède encore sa langue maternelle, puisqu’elle l’écrit et l’enseigne depuis longtemps. Le lecteur a ainsi sous les yeux une écrivaine accomplie, une femme qui, plutôt que de décrire la déperdition, la déculturation et les mauvais traitements, affirme dans un court prologue qu’elle veut « être poète de tradition orale, parler comme les Anciens, les vrais nomades». Il faut donc lire sa poésie comme une transcription de sa parole. 

    Rachel Leclerc, Lettres québécoises

     

    Uiesh · Quelque part est un texte riche, à la jonction de nombre d’univers opposés. mais souvent réunis chez les Femmes innues. Vie et mort, ancêtres et colonisation, rêves et cicatrices. Joséphine Bacon signe un recueil important qui s’ajoute à son corpus sans pareil.

    Roxanne Nadeau, Estuaires

     

     


    juillet 11th, 2018 | Yara El-Ghadban | Commentaires fermés sur Uiesh – Quelque part |

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