Essai

Une civilisation de feu

Une civilisation de feu - Couverture principale
Une civilisation de feu - Couverture arrière
SI CERTAINS PEUPLES PEUVENT DIRE QU’ILS SONT LE PEUPLE DU CARIBOU, OU LE PEUPLE DU POISSON BLANC, PARCE QU’ILS VIVENT DE CES ANIMAUX, NOUS, LES INDUSTRIALISÉS DE TOUT ACABIT, NOUS SOMMES LE PEUPLE DES EXPLOSIFS. ET ON EST EN TRAIN DE SE FAIRE SAUTER.
Une civilisation de feu - Couverture principale

Une civilisation de feu

Dalie Giroux

Face à l’urgence climatique, à la montée des extrêmes, au mythe du pétrole et aux crispations identitaires, Dalie Giroux dit la faillite d’un ordre mondial déconnecté et les luttes qui esquissent des voix de résistance pour demain. Écrit magistralement, à la manière d'un pamphlet, ce livre incendiaire fait entendre les voix et les colères. l'autrice y va librement, par fragments, d'un bout à l'autre, peut-être qu'il a fallu un langage nouveau pour nommer et rendre compte des crises que vit le monde.

Essai

Parution 31 mai 2023

Pages 169 p.

ISBN Papier 978-2-89712-908-8

ISBN EPUB 978-2-89712-909-5

ISBN PDF 978-2-89712-910-1

Disponible en format numérique.

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L'autrice

Dalie Giroux

Dalie Giroux est essayiste. Elle renouvelle la tradition pamphlétaire québécoise. Elle enseigne les théories politiques et féministes à l’Université d’Ottawa. Elle a remporté de les prix Victor-Barbeau 2021, Spirale Eva Le-Grand 2020-2021. Elle a publié chez Mémoire d’encrier Parler en Amérique. Oralité, colonialisme, territoire (2019), L’œil du maître. Figures de l’imaginaire colonial québécois (2020) et Une civilisation de feu (2023).

Découvrir l'autrice

Les médias en parlent

S’il y en a une qui porte cette colère, et qui nous dépeint un monde où la cruauté grandit à mesure qu’il se consume, c’est bien Dalie Giroux. J’avais été très impressionnée par L’œil du maître paru en 2020, qui recadrait l’histoire coloniale du Québec très loin des fantasmes en apportant une nouvelle façon de nous penser. Elle est de retour avec Une civilisation de feu, qui se présente comme une détonation. En tout cas, j’ai eu l’impression de me brûler les doigts en lisant Dalie Giroux —c’est un compliment.

- Chantal Guy, La Presse

À travers Une civilisation de feu, l’essayiste explore cette réaction collective de déni et d’impuissance, et trouve dans la montée de l’extrême droite la révolte antiraciste et les crispations identitaires des échos de notre réponse à la crise environnementale qui se déploient dans la défense et la volonté de préservation du mode de vie occidental.

- Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir

C’est un texte qui essaie de comprendre notre époque, qui essaie de comprendre le présent, le contemporain. Dalie Giroux est une penseure parmi les plus importantes actuellement qui travaillent au Québec […]. C’est un livre qui est écrit comme un brûlot; [il] nous enflamme, nous enrage, on a envie de faire quelque chose, on a envie de changer, de penser.

- Kevin Lambert, C’est ma tournée!, Radio-Canada

L’une des forces incontestables de cet essai est de montrer clairement que le gaz, le carburant et le feu ne sont pas uniquement les outils réels de notre annihilation-aliénation : ils sont également les métaphores grâce auxquelles le livre arrive à penser la situation comme volatile, et la crise comme combustible politique.

- Laurence Perron, Lettres québécoises

Notre civilisation est celle du moteur à explosion, une machine géniale et violente qui, sous prétexte de nous aider, s’est transformée en un Moloch terrifiant crachant flammes et fumées. Dalie Giroux elle-même a une passion enflammée dans sa plume, avec laquelle elle pourfend le « fascisme fossile», cette alliance malsaine de l’extrême droite et la défense de la civilisation de l’essence. De crise en crise, nous sommes abruti.es, épuisé.es, désensibilisé.es. Dalie Giroux est en colère et cette colère est belle, nous réveille, pousse à l’action.

- Quentin Wallut, Librairie La maison des feuillesRevue Les Libraires no 139

Au fil des textes aux formes variées — un argumentaire plus classique y côtoie des réflexions intimes et poétiques —, Giroux sonde avec un brillant sens de l’ironie et de la métaphore les méandres de notre «mobilité apocalyptique». Pour les peuples du Nord global, le territoire est devenu cet espace que l’on parcourt à toute allure, ou une réserve de ressources à piller sans égard aux êtres qui y vivent. Or, comme les multiples catastrophes naturelles n’en finissent plus de le démontrer : «Cette vitesse fossile est celle de notre survie et en même temps celle par laquelle on périt.»

- Marc-André Lapalice, Revue Les Libraires no 139

Actualités de l'ouvrage

Mémoire d'encrier au Salon du livre de l'Outaouais 2024

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