La danse des flamants roses
COMPRENDRE SANS NOMMER SANS POSSÉDER EST UNE DANSE. ALORS NOUS DANSONS DANSONS DANSONS LA DANSE DES FLAMANTS ROSES.
La danse des flamants roses
Palestine. La mer Morte s'est évaporée. La maladie du sel dévore la région et menace l'humanité. Pourtant, là où étaient relégués des milliers d'habitants, survivent paysans, colons, soldats, prisonniers et ouvriers. Ensemble, ils rebâtissent une communauté. Des colonies de flamants roses s'installent. Une utopie naît. La danse des flamants roses raconte l'histoire d'un groupe d'alliés improbables qui, grâce aux vivants, apprennent à vivre ensemble autrement, sans cette volonté si humaine de nommer, maîtriser et posséder la vie. La danse des flamants roses rejette le fatalisme en posant la question : et si la Palestine produisait la seule utopie possible?
Parution 5 août 2024
Pages 281 p.
ISBN Papier 978-2-89712-981-1
ISBN EPUB 978-2-89712-982-8
ISBN PDF 978-2-89712-983-5
Disponible en format papier et numérique.
Mots-clés : AmourLittératures du monde arabeluttes écologiques et rapport au vivantPalestine
L'autrice
Yara El-Ghadban
Née en 1976, Yara El-Ghadban est romancière et anthropologue d'origine palestinienne. Elle est l’autrice de trois romans chez Mémoire d’encrier : L’ombre de l’olivier (2011), Le parfum de Nour (2015) et Je suis Ariel Sharon (2018). Son livre le plus récent, Les racistes n’ont jamais vu la mer, écrit avec Rodney Saint-Éloi, est paru en 2021. La danse des flamants roses est son quatrième roman. Yara El-Ghadban vit à Montréal.
Prix et distinctions
- 2024
Lauréat Prix Mare Nostrum 2024 catégorie "Prix Roman méditerranéen"
- 2024
Finaliste Prix Frontières
Les médias en parlent
On a l’impression de lire l’un des textes fondateurs de la nouvelle humanité. Ça fait penser aux grandes épopées. C’est vraiment lyrique, il y a une poésie magnifique. Il y a vraiment du souffle… C’est un grand livre.
Fort, poétique, parsemé d’espoir grâce aux histoires touchantes d’une population qui se reconstruit, pas à pas.
Yara El-Ghadban utilise une écriture saisissante, où les mots vibrent et se répandent, créant un climat où chaque élément du texte semble avoir sa propre vie. La narration poétique nous immerge dans un monde où les vibrations d'une toile d'araignée peuvent porter des messages, où la hiérarchie n'existe pas, et où l'écoute de l'autre, même de l'araignée, est essentielle.
À l’heure où les dystopies se succèdent en littérature, ce roman lumineux et poétique nous transporte dans un rêve teinté de rose – rose comme la colonie de flamants qui a trouvé refuge auprès de cette cinquantaine d’êtres humains après l’évaporation de la mer Morte.
— À travers tout ce possible que vous évoquez Yara, vous permettez aux lecteurs et lectrices de s'enraciner dans des symboles qui lui appartiennent. Je pense à l'arbre de vie par exemple, qui pourrait aussi bien évoquer le fameux buisson ardent, que le baobab d'un griot africain, ça pourrait être un chêne québécois.
— J'espère - qu'on soit Québécois, qu'on soit Indien, qu'on soit Camerounais, qu'on soit Vénézuélien, qu'on vienne d’une île - qu'on puisse s'y reconnaître.
Une fable d’anticipation mêlée de fantastique et d’utopie — politique, amoureuse, cosmique — où résonnent, on le devine sans mal, les échos toujours brûlants de l’actualité palestinienne.
Ma plus belle lecture de la rentrée littéraire de 2024.
- Faustine Benoît, Librairie La Géothèque, Nantes
Un texte poétique, puissant, empreint d'une magie qui n'a rien de surnaturel : la magie du vivant.
- Coup de cœur d'Alexandra Zins, Librairie Dinali, Strasbourg
Une lecture hypnotique!
- Magali Brieussel, Librairie La Géosphère, Montpellier
Impossible de rester indifférent à cette utopie.
- Stéphanie Hanet, Librairie Coiffard, Nantes
Une thérapie littéraire. Très beau et singulier.
- Alexis Argyroglo, Librairie Petite Égypte, Paris
Je suis éblouie et bouleversée. Une grande réussite.
- Mireille Frénette, Librairie Zone Libre
Un roman par lequel on se laisse porter.
- Élodie Bonnafoux, Librairie Arcanes, Châteauroux, Page des Libraires
Désormais, nous savons qu'une vie est possible. Qu'elle est à créer avec les vivants et qu'on peut, qu'on doit y croire.
- Marc Verhaverbeke, Librairie L'Établi, Alfortville
On ferme les pages de ce roman avec le beau sentiment de n'avoir jamais lu cette écriture.
- Matthieu Baumier, Littérature #3
El-Ghadban restitue en quelque sorte « le chant du monde ».
- Thomas Dupont-Buist, Lettres québécoises
J’ai misé sur la part la plus belle de nous.
En tant qu’écrivaine palestinienne, je refuse l’idée d’une Palestine sans aucun avenir, sans aucune issue.
Il y a ceux qui plantent des mines et des bombes, moi je plante des fleurs.
On me demande pourquoi écrire une utopie comme « La Danse des flamants roses », et je réponds, on m'impose une dystopie tous les jours. La dystopie, c'est le quotidien des Palestiniens. Je voudrais écrire l'avenir qu'on refuse à moi et à tous les Palestiniens, imaginer autre chose que l'horreur. Contre le silence qui m'empêche même de mettre un mot sur cette horreur - génocide - je sème d'autres mots : vivants. Nous sommes les vivants.
Je vis et j’écris la Palestine en français. Mon regard sur la Palestine est celui d’une Québécoise, pas seulement celui d’une Palestinienne sur son pays. C’est un regard depuis l’Amérique du Nord et depuis le Québec.