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On se perd toujours par accident

  • Leanne Betasamosake Simpson

    Traduit de l’anglais par Natasha Kanapé Fontaine et Arianne Des Rochers

    Des fragments afin de renverser les grands récits et les mythes fondateurs. Un regard neuf et puissant pour raconter autrement. L’auteure associe, dans des formes brèves et inédites, contes, musique, science-fiction, réalisme contemporain et voix poétique.

    Extrait 

    du moment où tu as réussi à t’enfuir de ceux qui t’emprisonnaient, personne n’allait plus jamais se mettre dans ton chemin. va chercher ton propre fusil. fabrique-toi ton propre filet. tue ton propre orignal. prends-toi deux maris et une épouse et rends-les fous en leur vouant un amour pur. donne naissance à une nation de façon indigne, en rampant dans l’urine et les excréments et la saleté et les entrailles fumantes de la trahison.

    Écrivaine, musicienne, membre de la communauté Michi Saagiig Nishnaabeg, Leanne Betasamosake Simpson est l’une des grandes voix du mouvement de la résurgence autochtone au Canada.


    Récit    978-2-89712-672-8   19,95$   152 pages

    12 février 2020 (Québec)
    11 juin 2020 (France/Belgique/Suisse)

    Disponible en format papier et numérique


    Ce que la presse en dit

    Betasamosake Simpson fait le récit de diverses histoires d’amour et d’amitié qui défont soigneusement l’hétéronormativité, le modèle nucléaire des relations et la normativité coloniale […] Les descriptions minutieuses et souvent moqueuses de la culture blanche, qui constituent en quelque sorte une toile de fond au fragments, rendent visibles, pour mieux les critiquer, les incarnations quotidienne du colonialisme de peuplement.

    Isabelle St-Amand, Liberté

     

    La forme fragmentaire permet ainsi d’ouvrir les lieux du livre aux multiples facettes de la réalité d’une génération largement urbaine, témoin à la fois de l’ascension sociale d’une partie de sa collectivité, de la réalité des réserves passée sous silence, et de la bonne conscience hypocrite des Blancs qui « soutiennent » gentiment les initiatives de réconciliation.

    Valérie Savard, Spirale

    Leanne Betasamosake Simpson a une voix puissante, une plume qui chuchote autant qu’elle hurle, un style qui en allie plusieurs et qui crée un ensemble inoubliable.

    Chantal Fontaine, Librairie Moderne – Division livres


    La décolonisation, la résurgence autochtone, l’amour, la filiation sont au cœur de l’écriture de Leanne Betasamosake Simpson dans On se perd toujours par accident. Elle fait éclater la forme, elle a un rythme bien à elle, elle fait des alliances entre le poésie, la nouvelle, l’essai aussi, elle va dans plusieurs directions…

    C’est vraiment une voix à découvrir, moderne, actuelle!

    Claudia Larochelle, Plus on est de fous, plus on lit!

    Virtuose de la forme et de la multiplicité narrative, l’autrice raconte les blessures, la dépossession, le spectre bouleversant du génocide par des vulnérabilités dont les perceptions — bien que différentes — résonnent dans toutes les cultures et toutes les expériences : la fragilité de la nature, du territoire et, surtout, de l’amour et de l’ouverture à l’autre.

    Anne-Frédérique Hébert-Dolbec, Le Devoir

     

    Ludique, fougueuse et farouchement drôle, Leanne Betasamosake Simpson écrit, dans la gueule du génocide, des histoires d’amour irrésistibles. Génie de la forme et inventrice de genres non conventionnels, il n’y a tout simplement personne comme elle.

    Naomi Klein

    Leanne Betasamosake Simpson est une poète qui transcende tout type de frontières. Dans On se perd toujours par accident, elle guide ses lecteurs sur un ton direct et urgent. […] Le malaise et l’incertitude de ses personnages rendent ce livre étrangement addictif. Simpson fait preuve d’une générosité épatante en partageant ces expériences et en nous invitant à nous perdre avec elle. Riche en humour, en sagesse et en poésie, ce livre bousculera n’importe quelle idée reçue sur les communautés autochtones en milieu urbain.

    The Globe and Mail

    Un recueil éblouissant de poèmes, de chansons et de nouvelles. Ces courts récits superbement construits sont empreints d’un humour noir cinglant et d’une magnifique mélancolie. Jamais décourageantes, ces histoires qui portent sur des pans abîmés de l’humanité sont traversées d’un sens de l’humour qui aide à combattre les thèmes parfois sinistres […]. Voici une œuvre remarquablement originale et sincère, on ne peut plus moderne.

    Publishers Weekly


    janvier 14th, 2020 | Yara El-Ghadban | Commentaires fermés sur On se perd toujours par accident |

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